Il a été professeur de lettres et principal de collège. Il a été (ré)élu député en 2012 dans le Puy de Dôme avec 67,5 % de voix.
Il
parle à la tribune de l’Assemblée nationale devant des apparatchiks
dont l’un obtint 5 % de voix aux primaires socialistes de 2012, l’autre
est modestement conseillère de Paris et le troisième n’a jamais été un
élu du peuple.
Sur ces trois là, installés sur le banc des ministres par François Hollande (« Mon adversaire c’est la finance, ma priorité c’est la jeunesse »),
deux n’ont jamais travaillé de leur vie, ayant fait une carrière
d’apparatchiks au sein du PS et le troisième nous vient de la banque où
il a fait fortune.
L’orateur s’appelle André Chassaigne. Les trois autres : Manuel Valls, Myriam El Khomri et Emmanuel Macron.
Pendant
que parle l’ancien salarié estimé par ses électeurs, les trois planqués
détestés par le peuple se marrent ouvertement. À tel point, chose rare
en ces lieux, que l’orateur s’interrompt à deux reprises pour leur
rappeler le respect dû aux députés dans cette enceinte.
Le moqué
est le seul qui peut se promener dans la rue, dans la foule, sans être
protégé par des rangées de vigiles, de policiers en civil, de CRS.
Mieux : sa permanence n’est pas taguée, ni protégée par des tonfas, ni
camouflée derrière des brouillards de lacrymogènes tandis que le sang de
la jeunesse coule aux abords des permanences et des sièges locaux du
PS.
Dans cet incident à l’Assemblée nationale (il me plaît de le
dire sans être communiste), le peuple s’appelait Chassaigne, il était le
plus légitime et il faisait face à des usurpateurs posés là à cause
d’un bug constitutionnel exploité par François Hollande et par lequel un
vote de 2012 autorise tout pendant 5 ans.
Théophraste R. (Partisan pressé d’une 6ème République).
Le discours d’André Chassaigne : https://www.facebook.com/LesDeputesDuFrontDeGauche/videos/746132322188703/
Le Grand Soir
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