Selon Alison Weir que j’ai récemment
interviewée et qui a publié un long
article consacré au rôle d’Israël dans
le trafic international d’organes
humains dans If Americans knew
en septembre 2009, l’État sioniste
criminel d’Israël a un grand besoin
d’organes, ses ressortissants étant peu
enclins à faire don de leurs reins, leur
foie, leur cœur ou leurs yeux pour des
« raisons religieuses ».
Un vaste trafic
d’organes à l’échelle mondiale a donc
été mis en place, et ce, depuis de
nombreuses années, avec l’accord tacite
des autorités sionistes qui refusent de
sanctionner le trafic illégal d’organes
humains et la complicité des médecins
occupant des postes de direction dans
les hôpitaux israéliens, ainsi que des
fonctionnaires à différents niveaux.
Le trafic
d’organes humains auquel se livre l’État
sioniste d’Israël en Palestine,
spécialement sur des prisonniers et des
citoyens palestiniens assassinés par
cette entité criminelle, n’est plus un
secret, plusieurs journaux européens et
américains en ayant fait état, comme le Washington
Report on Middle East Affairs en
1999 dans l’article « Autopsies et
exécutions » rédigé par la journaliste
Mary Barrett et qui relate la
disparition et l’assassinat de jeunes
Palestiniens, ou encore le grand
quotidien suédois Aftonbladet
qui a publié une enquête détaillée de
son journaliste Donald Boström en 2009
et le New York Times en août
2014 qui évoquait les principales
affaires de trafic d’organes depuis
2000, affirmant que des Israéliens
occupaient un « rôle prépondérant » dans
ces trafics.
En Palestine occupée, de
plus en plus de jeunes Palestiniens
disparaissent, leurs corps étant rendus
à leur famille après plusieurs jours,
toujours pendant la nuit, l’électricité
coupée et la zone bouclée, pendant que
l’armée israélienne surveille
l’enterrement immédiat des victimes dont
l’abdomen comporte une large cicatrice
allant du menton jusqu’au pubis. L’armée
israélienne prétend qu’une autopsie est
toujours pratiquée, ce qui est faux
puisque certaines victimes sans doute
jugées impropres au don d’organes ont
été rendues intactes à leur famille. Il
arrive également que des touristes
décédés en Israël servent de donneurs
involontaires comme dans le cas de
l’Écossais Alistair Sinclair, mort en
1998 dans des circonstances non
élucidées alors qu’il était en garde à
vue à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv.
Lorsque sa famille a pu récupérer le
corps, le cœur et d’autres organes
manquaient. La famille a porté plainte
contre l’État d’Israël et a récupéré les
organes sans être sûre qu’ils
appartenaient bien à leur parent décédé,
les autorités israéliennes ayant refusé
de pratiquer les examens requis pour
authentifier la provenance des organes.
Les ramifications du trafic d’organes se
sont étendues et se trouvent partout
dans le monde, dont notamment en Ukraine
où serait impliqué l’ancien président
géorgien et actuel gouverneur d’Odessa
Mikheil Saakashvili, au Brésil où un
ancien officier de police israélienne
persuadait les plus pauvres de vendre un
de leurs reins, organes qui étaient
transplantés dans un hôpital d’Afrique
du Sud sur des Israéliens qui
bénéficiaient pour cette opération du
remboursement de la caisse
d’assurance-maladie, et aux États-Unis.
Les tentacules se sont étendues depuis à
la Turquie, véritable plaque tournante
de tous les trafics en provenance de
l’Irak et de la Syrie dévastés :
pétrole, antiquités et organes humains
étant fournis par l’organisation
terroriste Daech qui alimente le marché
israélien et mondial.
Dans son article,
Alison Weir relate qu’une enquête du FBI
réalisée en 2009 aux États-Unis a permis
d’effectuer une grande rafle
anti-corruption dans l’État du New
Jersey, visant des maires, des hauts
fonctionnaires et un certain nombre de
rabbins éminents. Le rabbin orthodoxe
Levy Yitzhak Rosenbaum, originaire de
Brooklyn, avait été arrêté à cette
occasion comme étant à la tête d’un
réseau de trafic d’organes depuis de
nombreuses années. Cette vaste opération
qui avait mobilisé plus de 300 agents
portait de nom de Bid Rig et avait
permis l’arrestation de quarante-quatre
personnes, dont cinq rabbins, trois
maires, et vingt-six élus et
fonctionnaires locaux.
D’après un article d’El-Khabar
paru lui aussi en 2009, le sieur
Rosenbaum avait reconnu avoir étendu les
tentacules de son réseau au Maghreb et
notamment en Algérie où des rapts
d’enfants dans l’Ouest algérien
permettaient d’envoyer les organes
prélevés sur ces enfants aux USA ou en
Israël pour une somme allant de 20 à 100
000 dollars US. Le professeur Mustapha
Khayati, président de l’organisme
algérien national pour promouvoir la
santé et le progrès, avait alors déclaré
que le dossier de démantèlement du
réseau international découvert à New
Jersey et lié à la ville de Tlemcen
comptait des Algériens, des Marocains,
et des Africains, tous spécialistes
d’enlèvement d’enfants. Ils kidnappaient
des enfants algériens et les
exfiltraient à travers la frontière avec
le Maroc, l’enquête diligentée en
collaboration avec Interpol ayant
découvert le lieu où les opérations
d’extirpation des organes se faisaient,
à savoir à Oujda au sud du Maroc. Or, en
2016, il apparaît que la nébuleuse
sioniste poursuit ses activités
criminelles en Algérie en enlevant à
nouveau des enfants pour prélever leurs
organes, le phénomène de disparition ne
cessant d’augmenter. En effet, via un
communiqué publié en mai dernier, la
police algérienne, la DGSN, a fait part
du démantèlement d’un réseau composé de
cinq Israéliens qui ont été interpelés à
Oran pour trafic d’organes. Cette
information est d’une gravité sans
précédent, car comment des Israéliens
ont-ils pu à nouveau organiser tout un
réseau de trafic d’organes dans un pays
comme l’Algérie où les différents
services de sécurité sont très efficaces
et en alerte constante ? Cela pose
beaucoup de questions car le fait n’est
pas nouveau comme relaté ici plus haut.
On se demande comment a resurgi chez
nous le phénomène extrêmement
préoccupant du rapt d’enfants dont
certaines de nos sources nous confirment
qu’il est organisé via les différents
réseaux criminels qui se sont
restructurés. Nous sommes très loin de
la thèse des enlèvements isolés fomentés
par des individus déséquilibrés, mais
bien face à une organisation dont les
activités, d’après la DGSN, s’étalent
entre 2013 et 2016. Cette période a
effectivement connu une multiplication
d’enlèvements et des cas de disparitions
d’enfants algériens sans que personne
n’analyse les faits, alors que tous les
éléments nous mènent vers la piste du
trafic d’organes qui s’étale du
territoire de la Palestine en passant
par l’Irak et la Syrie et en aboutissant
en Algérie. Si dans le cas algérien, peu
d’informations filtrent à ce sujet
excepté ce démantèlement à Oran, en
Palestine occupée, c’est un phénomène
très connu et révélé par diverses
organisations et personnalités, comme la
lettre de l’ambassadeur palestinien aux
Nations Unies Riyad H. Mansour adressée
à Ban Ki-Moon le 4 novembre dernier.
C’est valable pour la connexion Daech-Israël
où toutes les pistes mènent vers la
Turquie qui sert de point de vente et
dont les hôpitaux transplantent aux
receveurs les organes prélevés sur des
Irakiens et des Syriens par Daech.
Que fait Afripol dont le siège est à
Alger, sachant qu’Interpol travaille sur
ce dossier depuis 2009, et que le trafic
d’organes s’étend du New Jersey à Durban
en Afrique du Sud où sont pratiquées des
transplantations sur des riches
Israéliens, en passant par l’Algérie et
le Maroc ? Si s’attaquer au terrorisme
est très important, ce phénomène est
plus que jamais interpellant et
prioritaire. Un tel trafic ne peut
exister sans avoir de nombreuses
complicités à l’intérieur du pays. Quel
est le rôle des Israéliens qui font leur
pèlerinage à Tlemcen ou des Pieds Noirs
qui se baladent à leur gré en Algérie
sous le règne de Bouteflika ? De quelle
stabilité parle le clan des danseuses du
ventre de Bouteflika quand nos enfants
sont kidnappés pour servir de pièces de
rechange à de riches vieillards, que le
trafic de cannabis en provenance du
Maroc se chiffre en dizaines de tonnes
et dont certaines filières sont
utilisées dans le trafic d’organes, et
que notre armée lutte chaque jour contre
des réseaux terroristes ? Ce fait très
préoccupant de disparitions d’enfants
que connaît l’Algérie depuis quelques
années liées au trafic des organes
humains à un moment où Israël est à la
pointe de ce vaste trafic mondial nous
interpelle tous en tant que citoyens.
Plus encore, tous nos services de
sécurité doivent combattre ce fléau en
établissant également une nouvelle
stratégie de communication pour aider à
l’endiguer. Il est indispensable de
travailler sur des formules du type
alertes telles que les ICE sur
les téléphones portables, acronyme de in
case of emergency ou cas d’urgence qui
sert à alerter les proches en cas
d’urgence, un organisme centralisé
s’inspirant de Child Focus
permettant de lancer une alerte dans
tout le pays concernant les enfants
disparus, et ce, dès les premiers
moments de la disparition avec entre
autres une vaste campagne d’affichage,
et enfin mettre à contribution les
réseaux sociaux et tous les médias qui
restent muets sur ce sujet. Au lieu de
bloquer les réseaux sociaux sous des
prétextes fallacieux, ces outils peuvent
être très importants pour relayer
l’information et les alertes. Bien
entendu, ces options ne peuvent pas
régler le problème en soi mais en tous
cas lancer des alertes au plus tôt et
faire appel aux témoins, néanmoins, il
est surtout urgent de déterminer les
complicités en Algérie et de les mettre
hors d’état de nuire, car nos sources
confirment en effet que ce trafic jouit
d’une complicité à un niveau élevé. Si
les Palestiniens qui subissent
l’oppression israélienne ne peuvent rien
faire entre les mains de leurs bourreaux
sionistes, ces agissements se passant
souvent dans des endroits bien sécurisés
par les services de renseignement
israéliens, c’est valable aussi pour les
pratiques de Daech qui se font sur des
prisonniers et des personnes sous la
botte des janissaires d’Israël, en
Algérie, toutes nos ressources
militaires et civiles doivent être
utilisées pour éradiquer ce phénomène
qui est en train de devenir un véritable
fléau qui chaque jour voit des
kidnappings et des disparitions
d’enfants dans différentes régions du
pays, ce qui prouve que cette ou ces
organisations sont très structurées. Le
rôle de nos services de renseignement et
de sécurité n’est pas seulement de
frapper cette nébuleuse en réaction, il
faut mettre en place une stratégie de
prévention en agissant par anticipation,
quitte à créer des brigades spécialisées
pour contrer le trafic d’organes. Il
s’agit d’une menace qui n’est pas à
sous-estimer car elle fait des ravages
au sein de la population. En outre, il
faut aussi mettre en place des
organismes de communication et de
coordination au sein de la gendarmerie,
de la police et de l’ANP afin d’être
efficace face à ces organisations qui,
d’après nos sources, sont liées à la
mafia israélienne, une mafia dont les
attaches aux différents services de
renseignement israéliens sont avérées.
Il est intolérable que les organes des
enfants algériens soient utilisés pour
alimenter le marché israélien des
organes. Il faut stopper cette énième
dérive et chacun est responsable du sort
de nos enfants. Bien sûr, il faut se
poser la question sur l’existence d’un
tel fléau et comment il a pu se
développer en Algérie dans ces moments
où notre pays vit une crise politique
aigüe avec un pouvoir politique
irresponsable. Il faut aujourd’hui un
pouvoir sérieux qui prend en compte
cette question qui menace toute notre
société dans ce qu’elle a de plus cher,
c’est-à-dire ses enfants. Fermer les
yeux ne pourra qu’intensifier ce trafic,
sachant que nous avons des frontières
qui sont des épicentres en servant de
zones de vente d’organes.
La vigilance
est de mise et il faut disposer d’une
véritable stratégie pour contrer le
trafic d’organes exercé par Israël sur
le sol de l’Algérie, et traquer ces
réseaux sans relâche comme notre armée
traque Daech et les groupes terroristes,
il s’agit du même combat.
Source : https://www.oximity.com/article/Quand-les-organes-des-enfants-alg-1
Palestine Solidarité
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