Monsieur le Médiateur,
J’ai écouté ce reportage de France Info sur l’eau à Gaza
C’est tout à fait louable d’attirer l’attention du public sur le problème dramatique de l’eau à Gaza.
Encore convient-il en bon journaliste d’éclairer vos auditeurs sur les responsables de la situation.
Encore convient-il en bon journaliste d’éclairer vos auditeurs sur les responsables de la situation.
À entendre le reportage, il se dégage que la cause de la situation serait la surpopulation de Gaza et la salinité de l’eau.
Il est certes signalé que des infrastructures ont été détruites, mais sans préciser par qui et pourquoi.
À aucun moment Gérald Roux, auteur du reportage, ne signale que 2 raisons majeures de la situation sont :
1. le pompage que l’Etat d’Israël a effectué en toute illégalité dans les nappes phréatiques appartenant au peuple palestinien de Gaza, sans oublier l’usage intensif de cette eau par les colons installés pendant de nombreuses années à Gaza, et
2. la destruction délibérée et la non remise en état du matériel de pompage permettant une évacuation correcte des eaux usées, qui se mélangent alors aux eaux provenant des nappes phréatiques.
1. le pompage que l’Etat d’Israël a effectué en toute illégalité dans les nappes phréatiques appartenant au peuple palestinien de Gaza, sans oublier l’usage intensif de cette eau par les colons installés pendant de nombreuses années à Gaza, et
2. la destruction délibérée et la non remise en état du matériel de pompage permettant une évacuation correcte des eaux usées, qui se mélangent alors aux eaux provenant des nappes phréatiques.
Pourquoi ne pas faire état des responsabilités flagrantes de l’Etat
d’Israël, auteur de destructions massives et d’un blocus largement
condamné par des résolutions et par l’opinion publique internationales ?
Gérald Roux indique, sans autre précision, qu’il a fallu 20 ans de
négociations pour acheter cinq millions de mètres cubes d’eau
supplémentaire à Israël, et que début janvier 2017 une usine financée
par l’Union européenne et et l’UNICEF a été inauguré mais ne permettra
d’approvisionner que 75 000 Gazaouis.
Est-il indécent de se demander si cette usine, cofinancée par les
contribuables européens, sera détruite par Israël lors d’une prochaine
offensive militaire ?
Je suis prêt à rencontrer Gérald Roux pour de plus amples
explications, et, dans l’attente, je vous de bien vouloir compléter auprès
de vos auditeurs les informations sur l’eau à Gaza : il en va de votre
déontologie professionnelle.
Veuillez agréer, Monsieur le Médiateur, mes sincères salutations,
Jean-Guy Greilsamer, membre de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - et ancien coprésident de l’association.
Union Juive Française pour la Paix
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