Aujourd'hui les gens connaissent le prix de tout et la valeur de rien. ( Oscar Wilde )
Les choses se clarifient.
On progresse.
Dans une société en pleine déliquescence, il est important de
remettre des repères auxquels se référer. Ainsi, puisque tout se doit
d’être à un moment donné, matérialisé, quantifié, évalué, connaissons
nous enfin le prix des choses :
- Le bénéfice d’un emploi fictif : 1.000.000 euros
- Le salaire d’un assisté : 524 euros
- Le salaire d’un assistant fictif : 5.800 euros
- Le prix d’une pige à la revue des deux mondes pour une femme de ministre : 50.000 euros
Ce qui nous donne déjà une certaine vision systémique des choses.
Pour affiner ce précieux constat, voyons également les tarifs judiciaires rapportés à certains délits :
- Une calotte à un premier ministre arrogant : 3 mois de prison avec sursis- Un délit d’embuscade potentielle : 6 mois de prison ferme
- Le vol d’une boîte de maquereaux : 3 mois de prison ferme
- Le versement de 400 millions d’argent public à un escroc notoire : rien
- Montrer son cul à la maréchaussée : 1 mois de prison ferme
- Enfiler une matraque dans un fondement : un malheureux accident
- Fraude fiscale et blanchiment d’argent en bande organisée : rien
Dans ce monde aux valeurs inversées...
où il est exigé de laisser crever de faim et de froid le miséreux
tandis que tel austéritaire président de région se fait augmenter ses
indemnités pour " ne pas dormir dans sa bagnole ", il n’est pas spécialement étonnant que d’étranges solutions soient données à de redoutables problèmes :
les membres du personnel médical épuisés, humiliés, méprisés, se suicident dans les hôpitaux en se jetant dans le vide ?
Condamnons les terrasses !
rue-affre
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