Le CRIF vient d’envoyer
une nouvelle lettre au préfet de police de Paris, en menaçant de créer
des troubles à l’ordre public s’il n’interdit pas le rassemblement du
1er avril à Paris*, auquel appellent 38 associations et 17
personnalités, toutes traitées d’antisémites.
"Les associations
juives sont déterminées à se mobiliser pour empêcher la tenue d’une
telle manifestation si elle était autorisée avec tous les risques que
cela comporte quant au trouble à l’ordre public. Nous ne pouvons plus
accepter ces appels à la haine dans les rues de Paris.", écrit le président du CRIF à Michel Cadot, préfet de police.**
Calomniant une fois de plus l’ensemble des associations, comités, collectifs qui luttent contre l’occupation et la colonisation israéliennes et qui réclament des sanctions contre Israël, il les présente comme appelant "à la haine des Juifs".
" Personne ne peut ignorer que la manifestation annoncée pour le 1er avril est en réalité un appel à la haine d’Israël et par extension à la haine des Juifs", écrit Francis Kalifat contre lequel nous appelons tous les signataires de cet appel à porter plainte pour diffamation.
Le CRIF ne demande pas l’interdiction de la ligue fasciste armée qu’est la LDJ, bien au contraire puisqu’il invite précisément ces voyous à exercer leurs violences. Mais il ose réclamer l’interdiction de notre rassemblement, "contraire aux lois de notre pays".
Quelles lois ?
Monsieur Kalifat, grand amateur de la méthode Coué, répète une fois de plus "Le Boycott est interdit en France. Pourtant, ces manifestations continuent à se tenir sur le territoire national, avec l’autorisation de la Préfecture et sous la protection des forces de police."
Mais qu’il nous cite la loi française interdisant l’appel pacifique par des citoyens au boycott d’un Etat ?
On pourrait boycotter la Chine, la Russie, la Corse... ou bien encore les Etats qui autorisent le travail des enfants, mais pas ceux qui les torturent ?
Pourquoi Monsieur Kalifat ne s’émeut-il pas quand nous appelons au boycott de l’Egypte qui contribue au maintien du blocus de Gaza ? Est-ce un appel à la haine des Arabes ou bien à celle des musulmans ?
Et quand M. Kalifat se permet d’écrire que " les français juifs sont excédés de ces situations ou les faits contredisent le discours politique ", nous lui répondons que "nombreux sont les Français juifs qui sont excédés par le chantage à l’antisémitisme, par l’amalgame constant qui est fait entre une religion et la politique criminelle d’un Etat" et par l’ingérence permanente dans la vie politique de notre pays d’un lobby israélien.
Non, le CRIF ne représente pas tous les Juifs de France !
Que Monsieur Kalifat relise et réécoute ce que dit Théo Klein, franco-israélien, avocat, ancien président du CRIF :
« L’armée israélienne peut capturer, abattre des terroristes, mais quand le terrorisme traduit la volonté de survie d’un peuple, il ne peut être combattu qu’en accordant sa dignité à ce peuple »
« Croyez-vous qu’un peuple puisse accepter la patrie de bantoustans que vous lui proposez ? Accepteriez-vous que les frontières d’Israël soient surveillées par un gouvernement étranger ? Ne comprenez-vous pas que le Palestinien a le même droit à l’indépendance que l’Israélien ? Auriez-vous oublié la blessure du mépris ? »
Et tous ces Israéliens, dont le CRIF se garde bien de relayer les appels et les constats :
Calomniant une fois de plus l’ensemble des associations, comités, collectifs qui luttent contre l’occupation et la colonisation israéliennes et qui réclament des sanctions contre Israël, il les présente comme appelant "à la haine des Juifs".
" Personne ne peut ignorer que la manifestation annoncée pour le 1er avril est en réalité un appel à la haine d’Israël et par extension à la haine des Juifs", écrit Francis Kalifat contre lequel nous appelons tous les signataires de cet appel à porter plainte pour diffamation.
Le CRIF ne demande pas l’interdiction de la ligue fasciste armée qu’est la LDJ, bien au contraire puisqu’il invite précisément ces voyous à exercer leurs violences. Mais il ose réclamer l’interdiction de notre rassemblement, "contraire aux lois de notre pays".
Quelles lois ?
Monsieur Kalifat, grand amateur de la méthode Coué, répète une fois de plus "Le Boycott est interdit en France. Pourtant, ces manifestations continuent à se tenir sur le territoire national, avec l’autorisation de la Préfecture et sous la protection des forces de police."
Mais qu’il nous cite la loi française interdisant l’appel pacifique par des citoyens au boycott d’un Etat ?
On pourrait boycotter la Chine, la Russie, la Corse... ou bien encore les Etats qui autorisent le travail des enfants, mais pas ceux qui les torturent ?
Pourquoi Monsieur Kalifat ne s’émeut-il pas quand nous appelons au boycott de l’Egypte qui contribue au maintien du blocus de Gaza ? Est-ce un appel à la haine des Arabes ou bien à celle des musulmans ?
Et quand M. Kalifat se permet d’écrire que " les français juifs sont excédés de ces situations ou les faits contredisent le discours politique ", nous lui répondons que "nombreux sont les Français juifs qui sont excédés par le chantage à l’antisémitisme, par l’amalgame constant qui est fait entre une religion et la politique criminelle d’un Etat" et par l’ingérence permanente dans la vie politique de notre pays d’un lobby israélien.
Non, le CRIF ne représente pas tous les Juifs de France !
Que Monsieur Kalifat relise et réécoute ce que dit Théo Klein, franco-israélien, avocat, ancien président du CRIF :
« L’armée israélienne peut capturer, abattre des terroristes, mais quand le terrorisme traduit la volonté de survie d’un peuple, il ne peut être combattu qu’en accordant sa dignité à ce peuple »
« Croyez-vous qu’un peuple puisse accepter la patrie de bantoustans que vous lui proposez ? Accepteriez-vous que les frontières d’Israël soient surveillées par un gouvernement étranger ? Ne comprenez-vous pas que le Palestinien a le même droit à l’indépendance que l’Israélien ? Auriez-vous oublié la blessure du mépris ? »
- Et aussi un autre franco-israélien, Michel Warschawski, signataire d’un appel au gouvernement français à ne pas céder aux pressions du CRIF*** :
Et tous ces Israéliens, dont le CRIF se garde bien de relayer les appels et les constats :
- Uri Avnery, Israélien, dirigeant du mouvement pacifiste Gush Shalom :
- Jeremy Milgrom, rabbin israélien, de l’association « Rabbins pour les Droits de l’Homme » :
- Yitzhak Frankenthal, Israélien dont le fils de 19 ans a été tué par le Hamas :
- « Si moi-même j’étais né dans le chaos politique et moral qui constitue la vie quotidienne des Palestiniens, j’aurais certainement essayé de tuer et de nuire à l’occupant ; sinon j’aurais été un traître à ma nature même d’homme libre. Que tous les gens si contents d’eux-mêmes, qui parlent d’assassins palestiniens impitoyables, se regardent sans complaisance dans la glace, qu’ils se demandent ce qu’ils auraient fait, s’ils avaient été ceux qui vivent sous l’occupation. Pour ce qui est de moi, Yitzhak Frankenthal, je peux dire que je serais devenu, sans aucun doute, un combattant pour la liberté et que j’aurais tué autant de ceux d’en face que j’aurais pu. Mon fils Arik n’a pas été tué parce qu’il était juif, mais parce qu’il faisait partie de cette nation qui occupe le territoire d’une autre. Quiconque refuse de tenir compte de cette terrible vérité nous conduira en fin de compte à la destruction ».
CAPJPO-EuroPalestine
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