Et une de plus… Une fois de plus, nous avons eu droit à tous les plans catastrophiques sur l’arrivée de l’extrême droite à la tête d’un pays européen, et une fois de plus c’est une gamelle mémorable. L’allumé mondain Geert Wilders rejeté par les tripes du peuple…
Prochaine sur la liste, Marine la fille héritière de son héritier de papa,
tous deux n’ayant jamais travaillé de leur vie mais vivant dans le
luxe, soi-disant fâchés mais se partageant la même maison, pataugeant
dans les magouilles financières, avec un seul objectif : garder tout l’argent sans travailler.
Je
déplore fondamentalement le mythe entretenu du risque de l’extrême
droite, qui permet toutes les simplifications politiques, et même toutes
les annihilations de la pensée : « je suis nul, je n’ai rien à dire, je
n’ai aucun programme, je n’ai personne avec moi, mais j’ai une bonne
bouille et je suis le seul à pouvoir faire rempart à Le Pen ». Tu parles
: rempart à une illusion, et instrumentalisation vicieuse de la peur.
Pour
gagner le pouvoir en France, même De Gaulle ou Mitterrand passaient par
une coalition….Et vous imaginez ce simili parti, tenu par quatre
personnes qui se haïssent, sans aucun leader régional ou local, sans
aucun spécialiste national reconnu sur telle ou telle question, qui
puisse prendre le pouvoir en France : mais arrêtez le délire !
Alors
que l’UMP était enseveli dans l’affaire Bygmalion et que le PS sombrait
du fait des amours ombrageux de Hollande et El Blanco, Tata et sa nièce
se sont gaufrées aux élections régionales, qui sont pourtant les moins
politisées. Alors nous saouler avec Le Pen présidente, c’est stop. Et
admettons un instant l’incident : vous imaginez la tronche de la
majorité parlementaire, avec la kyrielle des élus FN crotteux et
incultes ?
Sur
ce plan, je les rejette tous, car ils sont tous sur le même schéma.
Mélenchon, Hamon, Macron, Fillon : s’ils font de la politique, c’est
uniquement pour faire barrage à Le Pen. Merci de ne pas nous prendre que pour des imbéciles.
Ceci dit, c’est grave deux raisons.
La
première est que ces soi-disant leaders nationaux popularisent l’idée
qu’il peut y avoir une majorité d’extrême-droite en France, ce qui est
foncièrement faux, et n’a aucun antécédent historique. Le corps social
français n’est pas d’extrême-droite. Le Pen, père et fille sont des
marginaux en France. Ils savent coaliser un vote de mécontentement,
illusoire, mais sur le vote d’adhésion, ça n’avance pas.
La
seconde raison est que, avec leur trouille insensée, nos pseudo-leaders
dénient la réalité de la force de l’État de droit. Par des efforts
incessants depuis 1946, la France et la géniale Europe, mais également
l’ONU, ont construit de très efficaces systèmes de protection des droits
fondamentaux, capables de bloquer les lubies de tel ou tel gouvernement
d’extrême droite (ou d’extrême centre). Vu la force du droit
fondamental et les garanties européennes, un pouvoir d’extrême-droite en
Europe se fracasserait en six mois sur les forces du droit, qui
briseraient ses politiques discriminatoires ou liberticides.
Je
ne sais pas très bien ce qu’on fait les politiques,… ou du moins j’en
ai une petite idée. Mais pour ce qui est des juristes, je peux vous dire
que le travail est fait : toute loi qui ne respecterait pas les
principes du droit se ferait casser les pattes illico presto.
-
Jean-Luc, Benoit, Brigitte, François : lâchez-nous les baskets avec la
famille Le Pen. Ne parlez pas de la peur, parlez de vous.
En attendant, pour fêter la raclée Geert Wilders, je vous propose un must, une dégustation de gamelles de morilles.
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