vendredi 24 mars 2017

Selon Erasme, Cambadélis plombe la campagne de Hamon

Théophraste       

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS était sur RTL, mardi 21 mars.

À propos des emplois présumés fictifs des filles de Bruno Le Roux, alors ministre de l’Intérieur il a déclaré : « Ne faisons pas démissionner les gens ou les mettre en retrait à partir d’un soupçon. Quand il y a des preuves, oui. Mais l’ère du soupçon, surtout médiatique, n’est pas une bonne mesure de régulation. » ICI à partir de 3mn15.
Quelques heures plus tard, Le Roux n’était plus ministre. Le Pouvoir avait pris la « mauvaise mesure de régulation » en cédant sans « preuves » à «  l’ère du soupçon médiatique. »
Pour mieux comprendre la mansuétude spontanée du chef des socialistes, il faut savoir qu’en 2006 il avait été condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende pour avoir perçu (entre 1991 et 1995) 620 500 francs (94 594 euros) de la MNEF (Mutuelle nationale des étudiants de France), contrôlée par le PS, pour une activité fictive de conseil.
On prête souvent à Mao le 3197ème adage d’Erasme : « Le poisson pourrit par la tête (Pisci primum a capite foetet) ».
Erasme ajoutait : « Se dit des mauvais princes dont la contagion infecte le reste de leur peuple. »

Théophraste R. (Auteur de la méthode «  Se boucher le nez sans peine. »)

Le Grand Soir

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