jeudi 14 septembre 2017

L’algérie et l’Afrique du Sud s’opposent à la présence d’Israël dans l’Union Africaine

Europalestine

Face à son impopularité croissante en Europe et aux Etats-Unis, Israel manoeuvre pour s’introduire progressivement sur le marché africain et obtenir des appuis politiques, et demande maintenant carrément de devenir "pays membre observateur" au sein de l’Union Africaine. Alger et Pretoria opposent leur veto !

Israël annonce un retour dans le continent africain (on sait qu’il y a toujours collaboré avec les pires régimes), et dans son entreprise de séduction, Netanyahu a promis une aide de un milliard de dollars à l’Afrique de l’Ouest.

"En octobre prochain se tiendra le premier sommet Israël-Afrique qui se réunira dans la capitale togolaise, Lomé. Mais comme l’appétit vient en mangeant, Tel-Aviv veut faire de ce sommet au Togo un tremplin vers l’Union africaine en y briguant un poste d’observateur. L’Algérie et l’Afrique du Sud s’y opposent fermement", rapporte le site /www.le1.ma.

Un premier pas a été franchi avec le rétablissement des relations diplomatiques entre Israël et le Sénégal.

Mais l’Algérie et l’Afrique du sud refusent catégoriquement toute normalisation avec Tel-Aviv : l’Algérie pour des raisons idéologiques et historiques remontant à l’ère de Houari Boumedienne et l’Afrique du Sud qui, sous le régime d’apartheid soutenait Israël mais qui entretient aujourd’hui des relations difficiles Tel-Aviv, y compris après la mort de Nelson Mandela.

"Et malgré tout le réseau mobilisé par Simon Solomon, président du lobby africain à la Knesset et de ses très influents acolytes Merav Michaeli et Pnina Tamano-Shata, aucune rencontre n’a été possible entre Benjamin Netanyahu et l’ex-présidente de la Commission de l’Union africaine, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma", commente le1.ma.

Sans parler des des débouchés commerciaux potentiels, Israël aimerait s’assurer de davantage de votes africains favorables aux sein des Nations Unies, les motions pro-israéliennes proposées en Assemblée générale par Washington ou Tel-Aviv, n’étant que moyennement appréciées par les Etats africains.


Israël s’est assuré jusqu’ici l’appui du Rwanda, par son président interposé qui a été reçu dernièrement en fanfare par le lobby israélien à Washington AIPAC, du Libéria, plateforme historique du sionisme international, et l’Ethiopie, désormais membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, dont les dirigeants ferme les yeux sur la façon dont Israel traite les juifs éthiopiens qui ont émigré en Israel à sa demande.




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