Europalestine
Face à son impopularité croissante en Europe et aux Etats-Unis, Israel
manoeuvre pour s’introduire progressivement sur le marché africain et
obtenir des appuis politiques, et demande maintenant carrément de
devenir "pays membre observateur" au sein de l’Union Africaine. Alger et
Pretoria opposent leur veto !
Israël annonce un retour dans le continent africain (on sait qu’il y a
toujours collaboré avec les pires régimes), et dans son entreprise de
séduction, Netanyahu a promis une aide de un milliard de dollars à
l’Afrique de l’Ouest.
"En octobre prochain se tiendra le premier sommet Israël-Afrique qui
se réunira dans la capitale togolaise, Lomé. Mais comme l’appétit vient
en mangeant, Tel-Aviv veut faire de ce sommet au Togo un tremplin vers
l’Union africaine en y briguant un poste d’observateur. L’Algérie et
l’Afrique du Sud s’y opposent fermement", rapporte le site /www.le1.ma.
Un premier pas a été franchi avec le rétablissement des relations diplomatiques entre Israël et le Sénégal.
Mais l’Algérie et l’Afrique du sud refusent catégoriquement toute
normalisation avec Tel-Aviv : l’Algérie pour des raisons idéologiques et
historiques remontant à l’ère de Houari Boumedienne et l’Afrique du Sud
qui, sous le régime d’apartheid soutenait Israël mais qui entretient
aujourd’hui des relations difficiles Tel-Aviv, y compris après la mort
de Nelson Mandela.
"Et malgré tout le réseau mobilisé par Simon Solomon, président du
lobby africain à la Knesset et de ses très influents acolytes Merav
Michaeli et Pnina Tamano-Shata, aucune rencontre n’a été possible entre
Benjamin Netanyahu et l’ex-présidente de la Commission de l’Union
africaine, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma", commente le1.ma.
Sans parler des des débouchés commerciaux potentiels, Israël aimerait
s’assurer de davantage de votes africains favorables aux sein des
Nations Unies, les motions pro-israéliennes proposées en Assemblée
générale par Washington ou Tel-Aviv, n’étant que moyennement appréciées
par les Etats africains.
Israël s’est assuré jusqu’ici l’appui du Rwanda, par son président
interposé qui a été reçu dernièrement en fanfare par le lobby israélien à
Washington AIPAC, du Libéria, plateforme historique du sionisme
international, et l’Ethiopie, désormais membre non-permanent du Conseil
de sécurité de l’ONU, dont les dirigeants ferme les yeux sur la façon
dont Israel traite les juifs éthiopiens qui ont émigré en Israel à sa
demande.
Source : http://www.le1.ma/lalgerie-et-lafrique-du-sud-ne-veulent-pas-disrael-au-sein-de-lunion-africaine/
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