vendredi 23 mars 2018

Les militaires israéliens tombent comme des mouches autour de leurs propres radars


L.D.

Si la logique est respectée – ce qui avec les dirigeants israéliens n’est jamais garanti – ces derniers ne devraient pas tarder à hurler à l’antisémitisme et à accuser des pires forfaits … les radars de leur armée.

En effet, Haaretz signale que les soldats israéliens qui travaillent avec ces radars ont un risque anormalement élevé de développer des cancers, selon une étude universitaire israélienne. Si les critères habituels de la rhétorique israélienne s’appliquent, il faut évidemment voir là une preuve d’antisémitisme aussi flagrant que virulent.
Les cancers les plus fréquemment dépistés chez les soldats en question sont ceux qui touchent le système immunitaire, ce qui renforce la certitude qu’ils visent à mettre en péril l’existence même du peuple juif et constituent “une menace stratégique” au même titre que le Hezbollah et les mariages mixtes. Et ce n’est pas tout : l’étude spécifie, toujours selon Haaretz, que les soldats en question – qui sont exposés à des radiations dans les fréquences radio très intenses – présentent aussi des risques élevés de développer plusieurs cancers, de types différents. C’est donc un ennemi très sournois.
Le même type de problèmes se manifeste aussi chez certains travailleurs de l’industrie de l’armement soumis aux mêmes types de radiations. Ces risques sont plus élevés de 40% par rapport à la population en général. 13% des personnes concernées souffriront de plusieurs cancers différents : “un peu de tout”, comme on dit chez les fromagers belges. Dans la population en général, ce risque n’est que de 3%.
Le quotidien israélien précise que les radiations dont il s’agit sont du même type que celles qui émanent de n’importe quel téléphone mobile, mais avec une intensité beaucoup plus grande.

La majeure partie des patients sur lesquels a porté l’étude ont contracté le cancer durant leur service militaire, et quelques une sont des des militaires de carrière. L’âge moyen où la maladie s’est déclarée est de 33 ans (contre 65 ans dans la population globale).

Aucun commentaire: