Jean-Luc Mélenchon
Rentré de Marseille, la tête encore dans le guidon, j’ai écrit un petit texte
sur le sens de l’évènement du 26 mai et quelques lignes sur le
traitement médiatique qui en a été fait.
Le lendemain, j’en restais
content et je décidai de l’éditer en tête de ce post. À vrai dire le
lendemain, un dimanche, en tant que «député parasite qui ne fait rien»
comme dit la Team Macron, j’ai rejoint mes camarades sur les bancs de
l’Assemblée nationale pour la loi sur l’agriculture.
J’y passais une partie de la journée et annulai pour cela mes rendez-
vous familiaux. Troisième semaine sans pause. Je ne suis pas le seul
dans ce cas. François Ruffin, Mathilde Panot et Loïc Prud’homme ont tenu
toute la semaine sur ce texte, épaulés par roulement par le reste du
groupe. Je ne regrette pas l’occasion qui m’a été donnée dimanche de
faire ce discours à l’article 13
de la loi sur la souffrance animale et notre devoir d’humanité. Une
fois de plus les discussions philosophiques sur le sujet avec Benoît
Schneckenburger, docteur en philosophie et chef du service d’ordre
national de la LFI, auront été des moments forts de préparation pour
moi. Puis le soir venu, après 21 heures 30, ce fut le débat pour
défendre nos amendements contre le broyage des poussins mâles vivants
(rejeté par la majorité de députés «la République en marche») et
l’interdiction des cages de taille feuille A4 pour les lapins (idem) ou
les limites au transport des animaux vivants (idem). Bastien Lachaud et
moi avons quitté l’hémicycle à 23 heures laissant seul tenir la tranchée
Loïc Prud’homme.
La semaine commencera pour moi à Strasbourg pour la réunion
anniversaire du « NON » au Traité constitutionnel européen en 2005.
Mercredi, retour à Paris, jeudi départ pour Marseille.
J’écrirai donc au
fil des jours et on ajoutera les chapitres au fur et à mesure sous
cette introduction. Je ne peux mieux faire. Mes lecteurs sont souvent
mes amis. 60 000 lecteurs uniques passent ici chaque semaine pour
découvrir mon post hebdo. Et ils savent que ce contact, ce blog, pour
moi, est un lieu privilégié pour penser à haute lettre.
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