Charles Sannat
Novitchok. Vous savez, cette substance neurotoxique qui sert à tuer
des millions d’hommes en cas de guerre sur un champ de bataille et
aussi des transfuges russes à Londres.
C’est sur la base de la
soi-disant identification de trace de ce produit que nous avons eu droit
à une comédie de psychodrame diplomatique entre les Anglais et les
Russes, suivie rapidement par des sanctions de tout le monde libre,
c’est-à-dire nous les membres de l’OTAN contre eux… à savoir les Russes à
peu près tous seuls ou presque vu qu’il n’y a plus le pacte de Varsovie
en face.
Sauf que d’après la très conspirationniste agence de presse AFP,
L’espionnage allemand a obtenu du Novitchok dans les années 1990, selon les médias
« Les services secrets allemands se sont procuré dans les années 90
via un transfuge russe un échantillon de l’agent neurotoxique Novitchok,
récemment utilisé pour empoisonner un ex-espion russe en
Grande-Bretagne, affirment jeudi plusieurs médias allemands.
Les renseignements extérieurs allemands, le BND, ont ainsi eu accès
« dans la première moitié des années 90 » soit après la chute de l’URSS à
un échantillon de cet agent qui a servi à empoisonner début mars
l’ancien agent double Sergueï Skripal et sa fille.
Le transfuge russe, dont l’identité n’a pas été précisée, a proposé
aux renseignements allemands de leur fournir un échantillon en échange
d’une protection pour lui et sa famille, relatent les journaux
Süddeutsche Zeitung, Die Zeit ainsi que les chaînes WDR et NDR, qui
citent des sources ayant « participé à la décision » de se procurer le
poison.
Une fois obtenu, l’échantillon a été analysé dans un laboratoire
suédois, l’Allemagne ne voulant pas être accusée de travailler sur des
armes chimiques. Le BND et le ministère de la Défense ont ensuite
récupéré la formule chimique du Novitchok.
Berlin a également informé les renseignements américains et
britanniques de l’existence de cet échantillon, selon ces médias
allemands.
De petites quantités de l’agent neurotoxique ont ensuite été
produites dans certains pays de l’OTAN à des fins de test, notamment
pour déterminer si les équipements de protection étaient capables de
résister, et de trouver des antidotes contre le poison ».
L’AFP vient donc de confirmer officiellement que le Novitchok peut
aussi être produit ailleurs qu’en Russie, et qu’il a été déjà produit
ailleurs qu’en Russie contrairement à tout ce qui a été affirmé pour
justifier la culpabilité de la Russie. Ce qui ne veut pas dire que ce ne
sont pas les Russes qui sont derrière, ou que c’est forcément eux…
Cela veut simplement dire qu’il convient, sur certains sujets, de ne pas aller hurler avec les loups trop vite.
Source : AFP via Romandie.com ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire