tgb
« Quand les citoyens craignent leur gouvernement, il y a tyrannie ; quand le gouvernement craint ses citoyens, il y a liberté »
- Thomas Jefferson -
J’ai adoré !
Pour tout dire, quand j’ai découvert quasi en temps réel, la
performance du boxeur qui ne s’appelait pas encore Christophe D. j’ai
pris un pied géant.
J’imagine que ce n’est pas politiquement correct de dire ça, la violence blablabla, mais depuis le temps qu’on se fréquente, vous vous doutez bien que je m’en fous et tant que je peux encore ouvrir ma gueule, j’en profite.
Non, franchement on en met 20 de ce calibre là samedi prochain dans
les rues de France et l’affaire est pliée dans la journée ; les baqueux
et autres crs harnachés, de déposer les armes au pied du colosse et de
pleurer leur mère.
Le voir avancer comme ça, tout en maîtrise, tandis que les robots
reculent, le voir à mains nues affronter les robocops au corps à corps
dans l’art du pugilat ça avait de la gueule.
Comme quoi c’est toujours celui qui à le moins peur, ou le moins à perdre ou le plus enragé, qui prend l’ascendant.
En face, ça dérouille, genre c’est pas mon jour. K.0 debout le petit
soldat. Comme les romains face à Obélix, deux jours après ça doit encore
être en mode vibreur dans la tête. Des moments où tu regrettes d’avoir
séché les cours pour finir garde chiourme ou pandore.
Destroyé le playmobil ! (je te parle même pas du bouclier).
Que non ! il y a va à la loyale, seul contre tous, dans le style du
noble art, jeu de jambes, crochet gauche, direct droit, uppercut, pif
paf, champion du monde, et nous venge,
de tous les chefaillons impunis, de tous les tortionnaires stagiaires
qui usent et abusent de leurs misérables pouvoirs, de tous les petits
commandants gras du bide, un pois chiche dans la tête, une breloque à la boutonnière dans la baston et la cogne courageusement à dix contre un sous l’oeil enamouré de la bourgeoisie tout confort et de la gauche caviar biberonnée au flic et au fric.
Vas y mon héros, mort aux vaches, rejoue nous du Gnafron bastonnant du gendarme, rappelle nous encore que pendant qu’on se rosse un flic au moins on ne fait pas de conneries.
On l’a mis vénère notre Rocky Balboa, pas facho mais fâché.
Je l’écrivais dans la note précédente…
et maintenant il est dans son match, plus rien ne peut l’arrêter,
sauf le bout de la passerelle. Le pont des arts ? Outragé, brisé,
martyrisé, mais libéré, il est comme ce transpalette,
invincible, à lui tout seul, il ouvre la voie de tous les ponts, de
toutes les routes, de toutes les portes de tous les ministères
« radicalisés » démontrant s’il en était besoin que ce pouvoir arrogant
de freluquets ne repose sur rien.
Alors il s’arrête Christian et on découvre son visage plein cadre et
on a mal pour lui, on sait qu’il est cuit et qu’il va manger bon, qu’on
va lui faire payer son audace, ravaler son panache, casquer sa danse martiale, sa ruée victorieuse.
Alors la curée des médias de l’ordre et aux ordres, le deux poids deux mesures, faire un exemple, parler de lynchage, évoquer le fichage, bidonner les sondages,
en appeler aux balles réelles, tout pour sauver mon hôtel particulier, mon ryad, ma jag, mon séjour à Courchevel, ma rente de baveux à France intox…
Et puis la cagnotte,
qui enfle et qui enfle, que le peuple (s’il existe) qui pue, qu’est
sale, qui boit tout son RSA, qui sait pas lire, qui bouffe avec les
doigts, qui pète, qui rote, qui n’est rien, qui feignasse…alors les
gens, de reconnaître leur héros et de donner le peu qu’ils ont parce que
chez les pauvres on donne vraiment, sans penser à défiscaliser...
... et
parce que le peuple à bien pigé que Christian D. vient de faire le match
de sa vie et qu’il est son champion.
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