ajib
D’année en année, le mouvement en faveur des droits des Palestiniens
s’intensifie grâce notamment à BDS (Boycott, désinvestissement et
sanctions).
Artistes, athlètes, travailleurs culturels, étudiants et
autres activistes se joignent à ce formidable élan de solidarité dédié
au peuple Palestinien.
Un succès qui fait craindre le pire à l’état hébreu qui multiplie les
actions dans le but de contrer cette sympathie croissante pour la cause
Palestinienne et qui vise aussi et surtout à anéantir le boycott
économique, social et culturel dont il est victime.
Les Etats-Unis, fidèles alliés d’Israël tentent de mettre en place
différentes mesures destinées à condamner tout acte de boycott à
l’encontre des israéliens.
Ainsi dans notre article du mois de décembre 2018,
nous faisions état d’un projet de loi que le Congrès américain examine
en vue d’interdire aux entreprises américaines de participer à des
boycotts contre Israël.
Mais contre toute attente, le Sénat américain vient de rejeter le projet de loi au cours d’un vote de clôture.
Mardi dernier, plusieurs sénateurs républicains dont Marco Rubio, ont
proposé à la discussion au Sénat comme premier projet de loi de 2019, la
« loi de 2019 sur le renforcement de la sécurité américaine dans le Moyen-Orient » (S.B.1).
Ce projet de loi a pour objet de protéger le régime israélien contre
d’éventuelles représailles liées aux exactions commises contre les
Palestiniens et de sanctionner ceux qui appellent au boycott d’Israël.
Le texte législatif proposé par Rubio ne s’arrête pas là, il prévoit
également des aides financières à Israël et à la Jordanie, ainsi que des
mesures contre le régime du président syrien Bashar Assad.
À la clôture de la séance, le projet de loi n’avait toutefois pas réussi
à recueillir les 60 voix nécessaires, plusieurs sénateurs démocrates
qui avaient soutenu le texte législatif contre BDS, ont finalement voté
contre.
Dans un communiqué de presse, l’Institut pour la compréhension du
Moyen Orient (IMEU), a dévoilé le montant que le texte législatif
prévoit d’allouer à Israël si la loi devait être adoptée, il est
question d’une aide de 38 milliards de dollars étalée sur 10 ans.
Zoha Khalili, avocate chez « Palestine Legal », a déclaré : « Ce
projet de loi, ainsi que les lois anti-boycott qu’il cherche à
encourager, fait partie d’une tentative beaucoup plus large de saper le
soutien à la Palestine ».
Josh Ruebner, directeur politique de la Campagne pour les droits palestiniens aux Etats-Unis, a ajouté : « Le
vote d’aujourd’hui par les sénateurs démocrates qui empêche de prendre
en considération S.1, (…) est une étape importante dans la bonne
direction, à savoir changer la politique américaine pour soutenir la
liberté, la justice et l’égalité du peuple palestinien ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire