lundi 14 juin 2021

L’éclatement de la société française ou le retour à 1788

Pierrick Tillet

Petit à petit, sur fond de dislocation d’une population hébétée, masquée, vaccinée, attendant résignée l’annonce d’une « 4ème vague«  pour l’automne prochain...

... les digues qui maintenaient tant bien que mal la société française à flot sont en train de sauter les unes après les autres, livrant un spectacle de désolation.

« Je ne pense pas qu’aujourd’hui la société française soit dans un moment de grande tension »

Ces derniers temps, nous avons franchi un nouveau cap décisif, celui de l’affrontement et des ruptures :

  • les agressions ouvertes contre des policiers et des commissariats;
  • l’exécution simulée de militants de gauche par un youtubeur énervé et son tutoriel pour acheter des armes sur les marchés parallèles ;
  • les vociférations de plus en plus exacerbées des imbéciles de service, de Zemmour à Nauleau, du Dr Marty à Karine Lacombe…
  • sans compter les enfarinés (qui, il est vrai, ont un peu la tête de l’emploi).

Pendant ce temps, le giflé, celui qui nous fait fonction de président de la République, déclarait sans rire :

« Je ne pense pas qu’aujourd’hui la société française soit dans un moment de grande tension. » Emmanuel Macron, 11 juin 2021

Une atmosphère de fin d’ancien régime

Fuite en avant ou précipitation en arrière ? Il règne sur le pays comme un parfum de futur ancien régime. Hier soir, 11 juin 2021 à 23 heures, deux évènements sont venus s’entrechoquer qui marquent la rupture entre le peuple et une “élite” ayant définitivement perdu la tête (sans même le recours à “la veuve” du Dr Guillotin). Hier soir, à la même minute de la 23ère heure qui marque le nouvel horaire d’entrée en vigueur du couvre-feu “sanitaire” :

  • le président de la République accordait la grâce d’un délai, accueilli aux cris de « Merci Macron ! » par les spectateurs huppés de Roland-Garros, pour que puisse se terminer un match à rallonge entre deux tennismen…
  • … et lâchait ses forces de l’ordre qui chargeaient, matraquaient et enfumaient sans ménagement les fêtards du bas peuple ayant eu le tort d’avoir voulu s’attarder sur la place des Invalides à Paris.

Le Yéti

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