dimanche 28 juin 2009

Coup d'état au Honduras

http://www.cyberpresse.ca/

Des militaires ont arrêté à l'aube, puis conduit de force au Costa Rica le président du Honduras, Manuel Zelaya qui était sur le point d'organiser ce dimanche une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême de ce petit pays d'Amérique centrale.

Le président Zelaya a déclaré à la chaîne latino-américaine Telesur, avoir été victime d'un «enlèvement» et d'un «coup d'État», à son arrivée au Costa Rica, où il a dit avoir été conduit de force par des militaires honduriens.

L'Union européenne a rapidement condamné l'arrestation de M. Zelaya, tandis que deux alliés latino-américains de gauche du président hondurien, le Vénézuélien Hugo Chavez et le Bolivien Evo Morales, ont dénoncé un «coup d'État».

M. Chavez a affirmé que «l'empire yankee (les États-Unis) a beaucoup à voir avec cela» et a lancé «un appel au président des États-Unis pour qu'il condamne» cette opération.

Barack Obama s'est peu après dit «profondément préoccupé» par la situation.

L'Organisation des États américains (OEA), dont le président a condamné le «coup» au Honduras, a de son côté convoqué une réunion extraordinaire ce dimanche à 15h00 GMT.

«Des militaires sont allés chercher le président à son domicile pour le conduire à la base de l'armée de l'air. Nous sommes en train de rédiger une protestation», avait auparavant déclaré le secrétaire de M. Zelaya.

Selon un voisin interrogé par la télévision Radiocadena Voces, quatre commandos d'environ 200 soldats se sont rendus au domicile de M. Zelaya aux alentours de 06H00 du matin (08H00 HAE).

La maison du chef de l'État était entourée par des dizaines de militaires fortement armés, a confirmé un photographe de l'AFP.

Les retransmissions de trois chaînes de télévision pro-gouvernementales, 36, 8 et Maya, ont été interrompues. Juste avant, le présentateur du canal 8 avait eu le temps de déclarer: «Il semble que les militaires se dirigent vers ici», puis d'appeler la population à se rassembler sur la place de la Liberté.

Cette arrestation est survenue quelques heures avant le début d'une consultation populaire organisée par le chef de l'État, malgré l'opposition de l'armée, du Parlement et de la Cour suprême, qui avait jugé ce scrutin illégal.

M. Zelaya, élu en 2006 pour un mandat de quatre ans non renouvelable, avait convoqué les électeurs pour ouvrir la voie à une révision de la Constitution qui lui permettrait de briguer un deuxième mandat le 29 novembre.

Son projet était dénoncé par l'opposition mais aussi par des dirigeants du Parti libéral, la propre formation de M. Zelaya, auteur d'un net virage à gauche après son élection comme candidat conservateur et soutenu par des organisations populaires et indigènes.

Selon des médias locaux, les urnes installées pour la consultation populaire ont disparu à l'aube dans plusieurs bureaux de vote et l'électricité a été coupée dans plusieurs zones du pays.

Un climat de crise politique régnait dans le pays depuis le milieu de semaine, M. Zelaya ayant lui-même forcé jeudi l'entrée d'une base militaire pour récupérer les urnes qui y étaient entreposées.

La veille, M. Zelaya avait limogé le chef d'état-major général, le général Romeo Vasquez, devant le refus des militaires de distribuer le matériel de vote.

Jeudi matin, des troupes avaient été déployées dans la capitale, faisant craindre un soulèvement militaire, même si l'armée avait ensuite assuré vouloir seulement garantir l'ordre public.

Le Congrès national avait également évoqué la possibilité de son éventuelle destitution vendredi, avant de faire marche arrière en raison de l'absence de soutien des militaires.


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Le président Zelaya se dit « victime d'un complot »
Article publié le 28/06/2009 Dernière mise à jour le 28/06/2009 à 15:48 TU
http://www.rfi.fr/actufr/articles/114/article_82251.asp


L'armée hondurienne, en proie à une certaine effervescence ces derniers jours, a finalement pris l'initiative d'arrêter le chef de l'Etat, Manuel Zelaya. L'intervention s'est produite ce dimanche matin. La querelle s'était cristallisée sur une consultation populaire d'initiative présidentielle, mais jugée illégale par tous les autres pouvoirs, programmée également ce dimanche.

Une heure à peine avant l'ouverture des bureaux de vote qui devaient permettre aux citoyens honduriens de faire un premier pas vers une réforme constitutionnelle proposée par Manuel Zelaya, l'armée est intervenue : la résidence présidentielle a été cernée par quatre commandos d'environ 200 soldats, selon le témoignage d'un voisin, et le président a été arrêté puis transféré sur la base de l'armée de l'air à Tegucigalpa, après que trois coups de feu eurent été entendus. Les télévisions publiques ont ensuite interrompu leurs programmes.

Les tensions étaient particulièrement fortes depuis mercredi dernier : le président Zelaya avait en effet limogé le chef d'état-major, le général Vasquez, qui s'opposait à ce que l'armée aide à l'organisation de la consultation, au motif que les deux autres pouvoirs, judiciaire avec la Cour suprême, et législatif avec le Parlement, avaient déclaré illégale l'initiative présidentielle de ce dimanche. Depuis, le bras de fer ne faiblit pas : le chef de l'Etat s'était rendu en personne, entouré de ses partisans, sur la base aérienne où était gardé le matériel électoral arrivé du Venezuela, pendant que les institutions rétablissaient le général Vasquez dans ses fonctions, ainsi que les autres hauts-gradés qui l'avaient soutenu en donnant leur démission.

Référendum suspendu

L'arrestation du président a eu naturellement pour effet de suspendre la consultation populaire qui avait tant irrité les autres secteurs du pouvoir au Honduras ; le président Zelaya a eu beau insister sur le fait qu'elle n'était pas contraignante, le Parlement, la justice et l'armée ont vu là le lancement d'une procédure qui, sous le contrôle présidentiel, avait pour but principal de doter le pays d'une nouvelle Constitution dont le principal bénéficiaire devait être le président lui-même, permettant notamment au chef de l'Etat de briguer plusieurs mandats.

Les réactions ne se sont en tout cas pas fait attendre : le Vénézuélien Hugo Chavez, puis le Bolivien Evo Morales ont crié au coup d'Etat ; c'est que Manuel Zelaya, après avoir été élu en 2005 sous une étiquette conservatrice, avait progressivement rallié le camp chaviste en Amérique latine. D'ailleurs, son désir de se faire réélire était directement inspiré du modèle de son mentor vénézuélien.

La déclaration du président vénézuélien, Hugo Chavez
« L’empire yankee est lié à l’enlèvement du chef d’Etat du Honduras. Le président des Etats-Unis devrait se prononcer contre cet acte violent, dirigé non seulement contre le peuple du Honduras, mais aussi toute les peuples d’Amérique latine. Espérons que les militaires n’oseront pas massacrer ce peuple, ils seront condamnés par l’Histoire ! Et, bien évidemment, le Venezuela ne reconnaîtra aucun gouvernement distinct de Manuel Zelaya. Les militaires putschistes recevront une leçon de l’Histoire et se rendront compte que l’Histoire change. Ils ont encore le temps de réfléchir, ce sera difficile, mais espérons qu’un secteur réagisse, comme cela s’est passé au Venezuela : une partie des forces armées ont commencé à se lever, ils ont neutralisé les putschistes et se sont alliés au peuple. C’est ce que doivent faire les soldats patriotes du Honduras, pour neutraliser ce coup d’Etat et éviter un massacre, parce que je suis sûr que le peuple est déjà dans la rue ! ».

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D'autres nouvelles, en espagnol, ci-dessous...


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domingo 28 de junio de 2009
GRAVÍSIMO HONDURAS EN PELIGRO: MILITARES CONSUMARON GOLPE DE ESTADO Y SECUESTRARON A ZELAYA Y SU FAMILIA
INFOABE.COM

Golpe en Honduras: el presidente Zelaya fue llevado a Costa Rica
El presidente de Honduras, Manuel Zelaya, fue detenido por los militares y sacado del país hacia Costa Rica, indicó CNN.

Además la cadena Telesur señaló desde Tegucigalpa que Zelaya fue llevado por los militares a la sede de la fuerza aérea y de allí fuera del país, supuestamente, a Costa Rica.

Otras fuentes, según el canal, "hablan de Guatemala".

Zelaya y su familia fueron secuestrados esposados de la Casa Presidencial por los militares que entraron a buscarlos.

El secretario privado del presidente, Eduardo Enrique Reina, declaró en Tegucigalpa que Zelaya había sido trasladado a una base de la Fuerza Aérea.

Las fuentes creen que el presidente y su familia directa podrían haber sido llevados a esa base para sacarlos del país, aunque no pudieron precisar hacia dónde serían trasladados.

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CONTRA EL GOLPE DE ESTADO EN HONDURAS!!!!!!!!

El imperialismo ha sacado nuevamente sus garras para vengarse de la derrota que sufrió en la OEA con la reivindicación de Cuba, es decir para derogar el veto contra Cuba que le impedía pertenecer a la OEA, el acto naturalmente era simbólico pues Cuba había adelantado que no iba a regresar a una organización fantoche de los EE UU y efectivamente hoy lo podemos comprobar. Tras la llamada de apoyo a la OEA de Manuel Zelaya para evitar este golpe de estado consumado por la derecha, ésta le respondió con la espalda. Esta derrota que sufrió el imperialismo hoy se la está cobrando y todos los países de América Latina Estamos avisados de que EE UU promoverá los golpes de Estados para volver a la década de los cincuenta y así pueda imponer su garra sucia de la dominación. estamos avisados de que tendremos que enfrentarnos a las peores dictaduras si es que no forjamos una sólida unidad de américa Latina.
El neoliberalismo en su agonía golpea con feroces zarpasos para que en este periodo los pueblos de América Latina sean obligados a pagar las consecuencias de la crisis en beneficio de los EE UU y el resto de de países poderosos.
-Rechacemos este golpe de Estado que tiene un único responsable y es EE UU,
-Protestemos ante las embajadas de EE UU y Honduras.
-Exijamos a nuestros gobiernos a romper relaciones con Honduras.
-Desenmascaremos al imperialismo y sus dictaduras que promueve.
La democracia cuando es de los pueblos es odiada por el imperialismo, prefiere la "democracia" de las oligarquías que no es otra cosa que las dictaduras feroces.
- Y Obama por fin se sacó la máscara ante los pueblos democráticos del mundo. El será el único responsabnle de la sangre que se derrame en América Latina.
Salvador mendoza M.

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CONDENA INTERNACIONAL A GOLPE DE ESTADO EN HONDURAS - MILITARES TIENEN RETENIDO A PDTE. ZELAYA - HAGAN CIRCULAR VTRAS. PROTESTAS


LATINOAMERICANOS Y CIUDADANOS DEL MUNDO,
DEBEMOS UNIR NUESTROS ESFUERZOS PARA CONDENAR EL GOLPE DE ESTADO EN LA HERMANA REPUBLICA DE HONDURAS.
EL PRESIDENTE ZELAYA DEBE SER LIBERADO DE INMEDIATO.
LA DERECHA REACCIONARIA UTILIZA MEDIOS ANTICONSTITUCIONALES PARA CONTINUAR DISFRUTANDO DEL PODER Y CONDENANDO EL PUEBLO HONDUREÑO A LA MISERIA Y EXILIO OBLIGADO A OTRAS TIERRAS.
LOS MILITARES OTRA VEZ DAN MUESTRA DE SU TOTAL FALTA DE RESPETO A LA VIDA DEMOCRATICA, EL ESTADO DE DERECHO Y A LA LIBERTAD QUE TIENEN SUS CIUDADANOS PARA ELEGIR NUEVOS DESTINOS.
EL PUEBLO DE HONDURAS DEBE ESTAR SEGURO QUE MANUEL ZELAYA LEGITIMO PRESIDENTE DE HONDURAS SIGUE Y SEGUIRA EN PIE DEFENDIENDO LOS DERECHOS DE LAS MAYORIAS.
Asociación "América Latina Publicaciones"
"El Chasqui de América Latina"
Ed. electrónica semanal.
Association loi 1901 – France
http://www.asocamerlat.org/

En sus pantallas, hacer un clic

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Contra el GOLPE DE ESTADO en la hermana HONDURAS!!!! !!


Nos sumamos a la convocatoria de los presidentes Hugo Chávez Frías y Evo Morales manifestando el mayor de los repudios por los actos que el Departamento de Estado Norteamericano y su instrumento criminal, la CIA, desarrolla contra el gobierno legítimo de Honduras.

La solidaridad internacional debe realizar el máximo esfuerzo exigiendo RESPETO hacia la autodeterminació n del hermano pueblo hondureño.

Contra la injerencia gringa en América Latina.

Por los pueblos que luchan por sus derechos.

VIVA HONDURAS LIBRE!!!!!!

FUERA LAS FUERZAS MILITARES SOMETIDAS AL DICTAMEN GRINGO junto a la oligarquía apátrida desestabilizadora.

HOY SOMOS TODOS HONDUREÑOS!!! !!


Amigos de la PAZ en COLOMBIA y en el MUNDO

Ingrid Storgen: relaciones internacionales.

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Enviado: domingo, 28 de junio, 2009 8:49:38
Asunto: EL PRESIDENTE ...

Confirmado el presidente Zelaya esta en Costa Rica...

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