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par Abderrahmane Zakad
Le couchant maghrébin caresse la nuit des ombres
ouahmed - image sélectionnée par l'auteur

Près de la Mosquée blanche au minaret limpide
Renouant l’unité du ciel de la vie et de la tombe
Restituant ton ombre, toi le poète timide
C’est la même eau d’ici qui mouille tes cheveux
D’assonances de pluie, humectant ta paupière
Coule alors une larme consentante de l’aveu
Devenue encre qui mélange la nuit à la lumière
Tu paraphes l’épisode tu griffes les ministères
Tu voudrais accorder le spasme incommunicable
Des nantis des non-dits et les choses austères
De tout quoi ! De tout ce qui est sable.
A tes mains les mots coulent avec les éphémères
Tu stérilises les ondes, tu purifies les Seines
Tout ce qui sort éperdument de ta chair
Renoue les amitiés en éloignant les haines.
Poème pour Jean Dornac
Abderrahmane Zakad, urbaniste. Alger – 4.6.09
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