" Les mystères de la création ", tel a été le thème autour duquel l'année 2008-2009, consacrée en hommage à Hector Hyppolite, a été clôturée, vendredi dernier. Au cours d'une cérémonie organisée au Centre d'art, la mémoire de cette figure emblématique de la peinture haïtienne a été saluée avec solennité. Le Premier ministre, Michèle D. Pierre-Louis, le directeur du Musée d'Art haïtien, Michel Philippe Lerebours, entre autres, n'ont pas tari d'éloges à l'égard de ce grand peintre haïtien.

L'autoportrait d'Hector Hyppolite (Photo: Francis Concite)

Le buste érigé à l'occasion de l'ouverture de l'année Hector Hyppolite (Photo: Francis Concite)

Une ancienne du Centre d'Art Marie José Nadal (Photo: Francite Concite)
« Hector Hyppolite est grand ». Par ces mots, le chef du gouvernement, Michèle Duviver Pierre-Louis, a vanté les mérites de cet artiste-peintre qui a été, à son avis, « un personnage de rupture dans son être même ». Prenant la parole au nom du ministre de la Culture, Olsen Jean-Julien, en voyage à Washington où il doit participer le même jour à une exposition des oeuvres d'Hector Hyppolite, Madame Pierre-Louis n'a pu être en reste au sujet de celui qui continue de vivre, selon elle, à travers ses créations artistiques impressionnantes. Au terme de son allocution, le Premier ministre, sous l'égide du ministère de la Culture et de la Communication, a remis des plaques d'honneur aux artistes issus de la première génération du Centre d'Art.
Le directeur du Musée d'art haïtien, Michel Philippe Lerebours, a, pour sa part, rendu un vibrant hommage à ce « monstre sacré » de la peinture haïtienne. Hector Hyppolite, malgré son passage éclair (1945-1948) dans le monde culturel haïtien, s'est imposé comme l'un des peintres majeurs haïtiens. « Merci Hector Hyppolite », a-t-il lancé, la voix pleine d'émotion. Cet hommage touchait également une pléiade d'artistes des années 30, 40 et 50 ayant contribué à donner à Haïti une place de choix sur la carte culturelle mondiale. « Merci à tous les artistes qui ont valorisé la culture haïtienne ; ils ont mérité bien plus pour ce qu'ils ont fait », ajoute-t-il.
Des portraits d'artistes comme Hector Hyppolite, Antonio Joseph, Gesner Armand, Wilson Bigot, Alix Roy, André Normil, etc. ont décoré les murs du Centre d'Art, en signe de leur « immortalité ». Certains d'entre eux ont été présents à la cérémonie. Ils s'accrochent, encore pour la plupart, à leur pinceau. Il s'agit nommément de Dieudonné Cédor et Préfète Dufaut qui enseignent encore à l'Ecole nationale des Arts (ENARTS). Leurs oeuvres ont été exposées « presque aux confins du monde ». Ces artistes se souviennent d'Hector Hyppolite, ce taciturne observateur qui peignait avec son coeur.
On pouvait remarquer Marie José Nadal, qui a également pratiqué le Centre d'Art et réalisé plus d'une vingtaine d'expositions en Haïti et à l'étranger. Son livre « La peinture de Marie José Nadal », dans lequel elle présente la riche collection de ses œuvres, est considéré comme un ouvrage de référence dans les milieux artistiques.
Les échanges entre les participants tournaient autour de la nécessité impérieuse de faire renaître aujourd'hui ces potentialités. Ces artistes-là doivent nous servir de modèles, ont-ils souhaité, en marge de la cérémonie. Question de relancer la culture, le tourisme et d'assurer la protection de l'environnement. Juin 2008-juin 2009 décrétée « Année Hector Hyppolite », toute une période a été consacrée pour rendre un hommage bien mérité à Hector Hyppolite, ce houngan de l'Artibonite, qui a donné son apport considérable au rayonnement de l'art haïtien à travers sa peinture singulière et symbolique. Peinture qui a attiré l'attention de l'illustre critique d'art américain, Selden Rodman, qui l'avait considéré à juste titre comme étant « le plus grand de la peinture haïtienne ».
Dans une ambiance sereine et conviviale, chacun se faisait le plaisir d'honorer la mémoire de ce grand peintre. Les membres de la délégation officielle et du comité organisateur de la cérémonie ont déposé une gerbe de fleurs devant le buste de l'artiste-peintre, érigé, à Pont Morin, à l'occasion de l'ouverture de l' « année Hector Hyppolite », en juin 2008. Joseph Jasmin, ministre chargé des Relations avec le Parlement, Fritz Berg Jeannot, chef de cabinet du ministre de la Culture, Michel Hector, président du comité de célébration de la Décennie du bicentenaire de l'Indépendance, Francine Murat, la responsable du Centre d'Art et d'autres personnalités du monde de l'art et de la culture ont, par ce geste, rendu un vibrant hommage à ce virtuose de la peinture haïtienne.
A noter que l'exposition des oeuvres d'Hector Hyppolite se poursuit au Centre d'Art jusqu'au 15 juillet 2009.
Le directeur du Musée d'art haïtien, Michel Philippe Lerebours, a, pour sa part, rendu un vibrant hommage à ce « monstre sacré » de la peinture haïtienne. Hector Hyppolite, malgré son passage éclair (1945-1948) dans le monde culturel haïtien, s'est imposé comme l'un des peintres majeurs haïtiens. « Merci Hector Hyppolite », a-t-il lancé, la voix pleine d'émotion. Cet hommage touchait également une pléiade d'artistes des années 30, 40 et 50 ayant contribué à donner à Haïti une place de choix sur la carte culturelle mondiale. « Merci à tous les artistes qui ont valorisé la culture haïtienne ; ils ont mérité bien plus pour ce qu'ils ont fait », ajoute-t-il.
Des portraits d'artistes comme Hector Hyppolite, Antonio Joseph, Gesner Armand, Wilson Bigot, Alix Roy, André Normil, etc. ont décoré les murs du Centre d'Art, en signe de leur « immortalité ». Certains d'entre eux ont été présents à la cérémonie. Ils s'accrochent, encore pour la plupart, à leur pinceau. Il s'agit nommément de Dieudonné Cédor et Préfète Dufaut qui enseignent encore à l'Ecole nationale des Arts (ENARTS). Leurs oeuvres ont été exposées « presque aux confins du monde ». Ces artistes se souviennent d'Hector Hyppolite, ce taciturne observateur qui peignait avec son coeur.
On pouvait remarquer Marie José Nadal, qui a également pratiqué le Centre d'Art et réalisé plus d'une vingtaine d'expositions en Haïti et à l'étranger. Son livre « La peinture de Marie José Nadal », dans lequel elle présente la riche collection de ses œuvres, est considéré comme un ouvrage de référence dans les milieux artistiques.
Les échanges entre les participants tournaient autour de la nécessité impérieuse de faire renaître aujourd'hui ces potentialités. Ces artistes-là doivent nous servir de modèles, ont-ils souhaité, en marge de la cérémonie. Question de relancer la culture, le tourisme et d'assurer la protection de l'environnement. Juin 2008-juin 2009 décrétée « Année Hector Hyppolite », toute une période a été consacrée pour rendre un hommage bien mérité à Hector Hyppolite, ce houngan de l'Artibonite, qui a donné son apport considérable au rayonnement de l'art haïtien à travers sa peinture singulière et symbolique. Peinture qui a attiré l'attention de l'illustre critique d'art américain, Selden Rodman, qui l'avait considéré à juste titre comme étant « le plus grand de la peinture haïtienne ».
Dans une ambiance sereine et conviviale, chacun se faisait le plaisir d'honorer la mémoire de ce grand peintre. Les membres de la délégation officielle et du comité organisateur de la cérémonie ont déposé une gerbe de fleurs devant le buste de l'artiste-peintre, érigé, à Pont Morin, à l'occasion de l'ouverture de l' « année Hector Hyppolite », en juin 2008. Joseph Jasmin, ministre chargé des Relations avec le Parlement, Fritz Berg Jeannot, chef de cabinet du ministre de la Culture, Michel Hector, président du comité de célébration de la Décennie du bicentenaire de l'Indépendance, Francine Murat, la responsable du Centre d'Art et d'autres personnalités du monde de l'art et de la culture ont, par ce geste, rendu un vibrant hommage à ce virtuose de la peinture haïtienne.
A noter que l'exposition des oeuvres d'Hector Hyppolite se poursuit au Centre d'Art jusqu'au 15 juillet 2009.
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