de Abderrahmane Zakad
Quand un homme de terrain, ingénieur-urbaniste et ingénu, abandonne sa calculette pour diagnostiquer la société il faut vous attendre à des choses sérieuses. Le nouveau livre d’Abderrahamane Zakad, paru en France sous le titre de Trabendo, repris, enrichi avec de nouveaux chapitres qui vous surprendront est d’une verve surprenante avec coups fourrés des affairistes, intrigue amoureuse, pleurs et rires des pieds-noirs, retour sur Camus et … du chic, des chèques et du choc.
« -Monsieur Djenni, vous ne semblez pas connaître la profession. Les trabendistes n’utilisent jamais les banques, l’argent se donne de la main à la main ».
Djenni le sait et Malika sait également qu’une transaction par la banque est une trace qui arrangerait Djenni en cas de conflit ou de chantage. Les banques sont faites pour les affaires saines, déclarées.
Le trabendisme c’est de la guerilla : on réalise une vente, on s’éclipse et on se fait oublier. On ne connaît ni le nom du vendeur ni celui de l’acheteur et les visages se perdent….
Ainsi se sont faites les fortunes en Algérie.
Des quelques milliardaires connus en 1962, une pinède, l’Algérie connaît plus de 2.000 milliardaires aujourd’hui, une forêt.
Un avant goût du nouveau livre de Abderrahmane Zakad qui vient de paraître.
Malika, une femme au foyer est répudiée par son mari qui épouse sa secrétaire. Elle se retrouve abandonnée avec trois enfants. Il lui faut les éduquer et les nourrir. Elle sort de sa cuisine et se lance dans le trabendisme.
L’auteur nous relate le parcours du combattant de Malika qui pourrait présenter des similitudes avec de nombreuses femmes algériennes confrontées au même problème.
L’écriture excelle à rendre une radioscopie des convulsions économiques de la société algérienne rongée par l’argent et les plaisirs frelatés de la consommation ostentatoire, « le chic, le chèque et le choc ».
Aussi, par son réalisme brut non dépourvu de qualité littéraire (agencement réussi du récit avec la sociolinguistique algéroise) « une femme dans les affaires » peut être qualifié du premier roman socio-économique algéien.. »
Ce livre soutenu par le ministère de la culture est édité par les éditions El Othmania.
dzlit.free.fr.
« -Monsieur Djenni, vous ne semblez pas connaître la profession. Les trabendistes n’utilisent jamais les banques, l’argent se donne de la main à la main ».
Djenni le sait et Malika sait également qu’une transaction par la banque est une trace qui arrangerait Djenni en cas de conflit ou de chantage. Les banques sont faites pour les affaires saines, déclarées.
Le trabendisme c’est de la guerilla : on réalise une vente, on s’éclipse et on se fait oublier. On ne connaît ni le nom du vendeur ni celui de l’acheteur et les visages se perdent….
Ainsi se sont faites les fortunes en Algérie.
Des quelques milliardaires connus en 1962, une pinède, l’Algérie connaît plus de 2.000 milliardaires aujourd’hui, une forêt.
Un avant goût du nouveau livre de Abderrahmane Zakad qui vient de paraître.
Malika, une femme au foyer est répudiée par son mari qui épouse sa secrétaire. Elle se retrouve abandonnée avec trois enfants. Il lui faut les éduquer et les nourrir. Elle sort de sa cuisine et se lance dans le trabendisme.
L’auteur nous relate le parcours du combattant de Malika qui pourrait présenter des similitudes avec de nombreuses femmes algériennes confrontées au même problème.
L’écriture excelle à rendre une radioscopie des convulsions économiques de la société algérienne rongée par l’argent et les plaisirs frelatés de la consommation ostentatoire, « le chic, le chèque et le choc ».
Aussi, par son réalisme brut non dépourvu de qualité littéraire (agencement réussi du récit avec la sociolinguistique algéroise) « une femme dans les affaires » peut être qualifié du premier roman socio-économique algéien.. »
Ce livre soutenu par le ministère de la culture est édité par les éditions El Othmania.
dzlit.free.fr.

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