mercredi 30 mars 2011

Printemps arabe : cette victime innommée.

Hafsa Saïfi

Cette victime innommée

Comme une grande révolution
Se fait sentir
Le régime fantoche
En panne d’idées
Ne sait plus ou donner de la tète.
On se met à céder sur tout à tous
Et qui apaise de moins en moins le peuple.

À cause de la générosité du roi.
Tout le monde s'en trouve bien servi.
Les loups, les deux chats,
Les laïcs aussi bien que le fils.
L’état d’urgence remplace promptement
L’état de siège.

La société civile divisée.
Les réformes au placard.
Apparemment tout a changé
Comme rien n’est différent.

Hafsa Saïfi

(Université d'Alger)

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