On nous annonçait, juste avant « l’événement », la « grande rencontre » que ces deux-là allaient « sauver l’euro », « sauver l’Europe ». C’est tout juste si, soudain, ils n’allaient pas « sauver le monde » !
Rien de tout ça, au final, évidemment. Seuls les naïfs ou les partisans des deux « héros » le croient encore. Le PS et quelques autres, eux n’y croient pas, mais c’est un peu leur profession de «non-foi » qu’ils exercent en tant qu’opposants. On peut donc ne pas y prêter trop attention. Mais là où cela devient plus sérieux, c’est que très rares, pour ne pas dire exceptionnels, sont les économistes qui considèrent qu’il y a eu avancée. Nos « chefs d’État » patinent donc toujours dans la choucroute.
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© Chimulus
http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/reunion-sarkozy-merkel-rien-de-spectaculaire
Une évolution que trop de gens oublient
Rien de tout ça, au final, évidemment. Seuls les naïfs ou les partisans des deux « héros » le croient encore. Le PS et quelques autres, eux n’y croient pas, mais c’est un peu leur profession de «non-foi » qu’ils exercent en tant qu’opposants. On peut donc ne pas y prêter trop attention. Mais là où cela devient plus sérieux, c’est que très rares, pour ne pas dire exceptionnels, sont les économistes qui considèrent qu’il y a eu avancée. Nos « chefs d’État » patinent donc toujours dans la choucroute.

© Chimulus
http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/reunion-sarkozy-merkel-rien-de-spectaculaire
Je suis toujours surpris que tant de gens, et non des moindres, croient encore en la capacité de pouvoir des politiciens. Nous avons changé d’époque et de mœurs, presque partout dans le monde, en tout cas, le monde des économies dites « libérales ». Comment la foule ne voit-elle pas cette évolution ? Il n’est pas besoin d’être économiste pour la comprendre. J’y vois la possibilité, pour ne pas dire l’obligation de faire l’analogie suivante :
En Europe, notamment, depuis fort longtemps, il existe des royaumes et des principautés, donc, des Rois ou des Reines, ou encore des Princes qui, tous, coûtent fort cher à leurs peuples. C’est un énorme gâchis de moyens financiers sauf pour le tourisme et le folklore. Ce qu’il faut réaliser, parce que c’est ça qui compte, c’est que ces « têtes couronnées » n’ont pratiquement aucun pouvoir, ils ne sont là que pour la galerie, que pour l’image et n’ont guère voix au chapitre quant aux décisions politiques et sociales de leurs pays.
On peut et on doit, désormais, faire l’analogie avec les Présidents ou Premiers ministres de nos pays riches. Ainsi, lorsque je vois tout le « tralala » fait autour de la réunion Merkel-Sarkozy, je ne peux m’empêcher de sourire, bien que tristement. Nos gouvernants, si fiers et orgueilleux de l’être, avec la mondialisation marchande et financière, ont déjà perdu l’essentiel de leurs pouvoirs, en tout cas, dans le domaine économique, celui que le monde de la Finance veut nous imposer à tous.
Les vrais Pouvoirs de notre temps maudit sont tenus par les Bourses, plus précisément dans les mains sales des spéculateurs et dans celles des dirigeants des multinationales. Ceux-là dictent leurs conditions, imposent les délocalisations, assassinent « moralement », quand ce n’est pas réellement, les syndicats et syndicalistes. Ceux-là, effacent radicalement les acquis sociaux un peu partout dans le monde industrialisé. Ceux-là ruinent les peuples et les mènent, peu à peu, à la misère avant l’esclavage…
Alors, à quoi servent les Sarkozy ou des Merkel ? Au mieux, à se rendre complices des pilleurs de grands chemins de ce début de troisième millénaire ce que, hélas, nous constatons tous les jours.
L’autre question qui découle de cette analogie : À quoi bon voter, l’an prochain ? Nous n’aurons à choisir, sauf personnalités exceptionnelles, qu’un clown plus ou moins triste, plus ou moins tragique.
A moins, à moins, que grâce à aux réseaux sociaux, comme l’explique Richard Gauthier, dans la tribune libre d’un site québécois nommé « Vigile.net », nous prenions l’initiative et sachions présenter un ou des candidats capables, mais qui ne soient pas des professionnels de la politique et des idéologies imposées.
Voici le lien sur ce très intéressant et court article : http://www.vigile.net/J-ANNONCE-UNE-EPIDEMIE
Il y a de quoi réfléchir et agir ! Et il n’est pas trop tard !...
Jean Dornac
Paris, le 18 août 2011
État Critique
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