Les bombardements de l’occupation sioniste
ont transformé sa belle terre en un champ délabré, détruit, ruiné. Ils
ont transformé son blé couleur d’or en une cendre grise, sombre, noire.
C’est le cas du fermier palestinien Youssef Chahin. Il les regardait les
larmes aux yeux quand il est venu constater les dégâts causés par les
occupants.
Chahin dit que sa terre se trouve à cinq
cents mètres seulement de la clôture de sécurité imposée par les forces
sionistes d'occupation à l’est du village d’Absan Al-Jadida, à l’est de
la ville Khan Younes. Il confirme que les avions militaires sionistes
ont délibérément bombardé sa terre, le premier jour du mois de juin. Le
feu est venu sur tout le champ, et les forces sionistes d'occupation ont
empêché l’arrivée des aides, des secours, des pompiers pour éteindre le
feu.
Le cas du Palestinien Youssef Chahin n’est
qu’un seul parmi beaucoup d’autres. En fait, à plusieurs, reprises les
occupants sionistes incendient les terres et les produits agricoles aux
alentours de la « zone d’isolement » imposée par forces sionistes
d'occupation sur toute la longueur de la clôture de sécurité séparant la
bande de Gaza des territoires occupés en 1948.
De grandes pertes
En plus de ces bombardements aériens, les
forces sionistes d'occupation se donnent la liberté d’envahir les
terrains palestiniens en utilisant des balles réelles, dit Chahin, et
sans aucun avertissement préalable, tuant et blessant ainsi beaucoup de
civils.
Le fermier Chahin montre une grande
amertume chaque fois qu’il voit sa terre brûlée, elle qui lui avait
coûté plus de cinq mille dollars.
A noter que les terrains de blé atteignent 2550 hectares sur un total de 19500 hectares de terrains agricoles dans la bande de Gaza, avec un produit annuel de 10130 tonnes de blé.
Agressions à répétition
Cette attaque contre la terre de Chahin n’est pas la première. Elle a été attaquée à plusieurs reprises, bombardée et rasée.
« Cette terre est la mienne et ma source de
revenus, depuis plus de vingt ans ; je ne l’abandonnerai jamais de la
vie. Bien que les occupants sionistes l’aient rasée à quinze reprises,
qu’au début de l’an 2009, un ouvrier y ait trouvé la mort, Anwar Abou
Sammour, et qu’un autre y ait été blessé, ils ne réussiront jamais à me
pousser à partir. »
« Si je pars, tout de suite ma terre
deviendra une partie de la zone militaire fermée ; c’est ma présence et
celle d’autres fermiers qui donne du fil à retordre aux forces sionistes
d'occupation. Il est préférable que j’y reste », conclut l’agriculteur
Chahin.
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