Le candidat républicain à l’élection présidentielle états-unienne, Mitt
Romney, s’est rendu le 30 juillet en Pologne où il a rencontré Lech Walesa.
L’ancien chef de Solidarnosc lui a apporté son soutien : « Je vous souhaite
de l’emporter pour le bien des Etats-Unis naturellement, mais aussi pour
l’Europe et le reste du monde » a-t-il dit à l’adversaire acharné des
syndicats (et du « reste du monde »).
Devenu chef de l’Etat de 1990 à 1995, Walesa y déploya une politique dure aux
travailleurs. À l’élection présidentielle de 2000, il ne recueillit que 1,01 %
des voix.
Walesa, c’est une sorte de José Bové qui aurait réussi son coup une fois :
c’est la grenouille devenue boeuf.
Bové, lui, c’est le vert batracien devenu vipère. Il n’obtint que 1,32 % des
voix aux élections présidentielles de 2007. Pourtant, à deux reprises, il a
affirmé à la télévision avoir été expulsé de Cuba : « Je suis un des rares à
avoir pu me rendre à Cuba pour critiquer Fidel Castro ; ça m’a été reproché, et
j’en ai été chassé ».
C’était une invention à 100 % qui pouvait rapporter gros et que les médias
lui pardonnent d’autant mieux qu’ils ne l’ont jamais dénoncée.
Petite note optimiste à ce billet sur Obélix-l’enrobé Polonais et
Astérix-langue fourchue du Larzac : les médias qui firent de Bové et de Walesa
des vedettes ont du mal avec Mitt Romney.
Bon, envoyez Obama, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
Theophraste R. (Tailleur de croupières et de longues
moustaches au Grand Soir).
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