samedi 25 août 2012

La saisie de l’oiseau et les nouveaux barbares

Gaëtan Pelletier                          

Vous fouillez, vous cherchez, vous avez vos certitudes. Si vous les avez, vous êtes mort. Le grand problème des « idées » c’est qu’on cherche à les fixer. La peur du grand mouvement de la Vie provient de la peur de la mort.

C’est la racine même des choses et tout le mouvement, qu’il soit intellectuel ou autre, que de figer en tentant de saisir tout ce qui ne se saisit pas.
L’illusion de tenir entre ses mains un oiseau…
Il vole. Ce n’est pas une roche.
Telle est la vie…
Toute mouvante, insalissable de par le « pouvoir cervical ».
Les plus pauvres sont ceux qui ont – ou qui pensent – avoir saisi l’oiseau.
Le temps de comprendre une chose, il en pousse des milliers.
Alors, la Vie doit être ici. Et non pas ailleurs…
Les rôles actuels des états est de geler la Vie. Comme on coure l’or…
Et les États feront tout en LEUR pouvoir pour vous convaincre de la vérité qu’ils ont instaurée.
Ce sont eux, les nouveaux barbares.
Eux qui vous décapitent de vos âmes.
Ne vous laissant que le chiendent de l’avoir.
Le cochon n’a plus qu’une maison de paille.
Échapper à l’ignorance n’est pas se munir des connaissances « livrées » par les États. C’est la culture intuitive par observation.
La culture livresque est « bonne » pour un moment.
Vient un temps où il faut échapper aux livres, aux conseils, et devenir critique.
On ne peut pas échapper à la culture simiesque et répétitive si on ne s’écarte pas de la route à un certain moment.
La maladie du siècle est d’avoir fabriqué des enfants qui, de par les écoles, apprennent et répètent les formules magiques des intellectuels nourris aux livres.
Mangez-en…
Et le grand malheur est qu’il fait de vos enfants une recette de citoyen complètement givrée, mais orgueilleuse…

En fait, la vanité n’a jamais été autant de mode.
Et l’ignorance autant « agissante ».
La certitude autant désastreuse.
Éloignez-vous un peu… Un singe à Ipad n’est pas plus intelligent.
C’est seulement une nouvelle religion.
Croyez-y!
Mais ne me croyez-pas!

Gaëtan Pelletier - 24 août 2012 -

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