La procédure judiciaire concernant la 8e demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah suit son cours.
Le tribunal d’application des peines
tiendra audience à Lannemezan le 23 octobre à 14h30 en présence de
Georges Ibrahim Abdallah et de son avocat afin de statuer sur sa demande
de libération déposée le 24 janvier 2012.
Nullement l’effet du hasard, la date de comparution du militant libanais pro palestinien coïncide avec la date anniversaire de son arrestation en 1984. Elle marquera l’entrée de Georges dans sa 29e année de détention.
Nullement l’effet du hasard, la date de comparution du militant libanais pro palestinien coïncide avec la date anniversaire de son arrestation en 1984. Elle marquera l’entrée de Georges dans sa 29e année de détention.
Pour mémoire, dans la foulée de son séjour passage au Centre national d’évaluation de Fresnes, Georges Abdallah a subi des entretiens sensés évaluer la dangerosité de son engagement politique. La commission pluridisciplinaire avait émis un avis négatif à sa demande de libération.
Selon un arrêté du 3 novembre 2008 (loi
sur la rétention de sûreté), dans le cadre de la libération
conditionnelle des condamnés à perpétuité, un avis consultatif de la
commission pluridisciplinaire est obligatoire. Les juridictions ne
pouvant accorder une libération conditionnelle sans l’avoir
préalablement recueilli.
Georges Ibrahim Abdallah : L’honneur des Arabes, le remords des militants, le parfait contre-exemple des opposants arabes modernes.
Georges Ibrahim Abdallah, militant pro
palestinien d’origine libanaise, emprisonné en France depuis 28 ans, est
l’objet d’un invraisemblable déni de droit de la part de la France,
dans l’indifférence générale de l’opinion arabe et internationale,
particulièrement libanaise.
Incarcéré depuis 1984, Georges Ibrahim
Abdallah a battu le record détenu jusque-là par Nelson Mandela (24 ans),
le chef du combat nationaliste sud-africain, et revendique désormais le
titre de «Doyen des prisonniers politiques dans le Monde»
L’homme, il est vrai, est atypique en ce que son parcours transcende les traditionnels clivages ethnico religieux qui constituent les habituelles grilles de lecture du conflit israélo-palestinien.
L’homme, il est vrai, est atypique en ce que son parcours transcende les traditionnels clivages ethnico religieux qui constituent les habituelles grilles de lecture du conflit israélo-palestinien.
Militant communiste issue d’une famille
chrétienne du Nord-Liban, ancien élève des congrégations religieuses
chrétiennes françaises au Liban, Georges Ibrahim Abdallah a été condamné
à la peine maximale prévue par la loi, pour l’exécution d’un
responsable du Mossad israélien et celle d’un attaché militaire
américain à Paris en 1982.
Au-delà du bien-fondé de sa condamnation
sur la base de preuves sujettes à caution, l’homme a purgé sa peine.
Libérable depuis 10 ans, il a été maintenu en détention sur ordre direct
des États-Unis, aiguillonnées en sous-main par Israël. Pour l’exemple,
au prétexte qu’un «crime de sang» a été commis à l’encontre de personnes
représentants des autorités publiques.
Le standard israélien et le précédent Samir Kintar.
Un crime de sang de nature « terroriste » est imprescriptible en Israël de même que la peine y afférente.
Par crime de sang s’entend tout acte commis par un étranger (goy) ayant abouti au meurtre et à l’assassinat d’un israélien, qui se définit d’ailleurs par acte de terrorisme. Les règlements de compte au sein de la mafia juive américaine ou au sein de la mafia israélienne ne figurent pas dans cette catégorie de même que les crimes passionnels.
Par crime de sang s’entend tout acte commis par un étranger (goy) ayant abouti au meurtre et à l’assassinat d’un israélien, qui se définit d’ailleurs par acte de terrorisme. Les règlements de compte au sein de la mafia juive américaine ou au sein de la mafia israélienne ne figurent pas dans cette catégorie de même que les crimes passionnels.
Israël s’est exonéré des massacres de
Sabra Chatila, en septembre 1982, à Beyrouth, faisant valoir, selon le
premier ministre de l’époque, Menahem Begin que « Des goyins ont tué
d’autres goyins en quoi Israël est responsable ? »
Sans la moindre faveur pour Georges Ibrahim
Abdallah, il serait judicieux, pour ce qui est de crimes concernant des
ressortissants israéliens, d’appliquer de la jurisprudence israélienne à
son cas, dans une sorte de démonstration par l’absurde.
Samir Kintar, le militant libanais pro
palestinien, a commis un attentat en Israël même provoquant une dizaine
de victimes dont plusieurs morts. Son crime est théoriquement
imprescriptible et sa peine aussi.
Pourtant Kintar, Doyen des prisonniers
politiques arabes en Israël, a été libéré après 24 ans de captivité au
terme d’un échange, matérialisé par la restitution de dépouilles de
soldats israéliens contre sa libération et celle de plusieurs dizaines
de prisonniers libanais, palestiniens et arabes.
Devant une telle disparité de
traitement, la question qui se pose est de savoir «pourquoi ce qui est
bon pour Israël n’est pas bon pour la France», un pays pourtant
souverain? Ou, alors, faudrait-il tuer deux soldats israéliens pour
obtenir la libération de Georges Ibrahim Abdallah, en échange de leurs
dépouilles?
Au-delà du débat sur la matérialité de
ce crime, en dépit de l’inégalité des rapports de force, en raison
précisément de cette inégalité des rapports des forces, exigeons la
déportation de cette affaire et saisine de la Cour européenne des droits
de l’Homme.
Une condamnation de la France par les
instances européennes serait une victoire éclatante de grande portée
stratégique et psychologique en ce qu’elle aura sanctionné un déni de
droit d’un pays se réclamant abusivement comme étant le «Pays des Droits
de l’Homme.»… qui se serait rendu coupable d’abus de droit
Que la France respecte ses lois, l’expression de la volonté générale représentée par l’Assemblée nationale, artisan du Code Pénal.
Que la France respecte ses lois, l’expression de la volonté générale représentée par l’Assemblée nationale, artisan du Code Pénal.
Une peine a été accomplie dans sa
totalité. Elle implique la libération du détenu. Une libération qui
n’est pas une faveur, mais par application du principe de la légalité
des délits et des peines.
La peine, accomplie de manière
exemplaire, c’est-à-dire en conformité avec les règles de bonne
conduite, ouvrait droit à une libération anticipée. Cela n’a pas été le
cas. Mais cela ne doit pas se compenser pour autant par une détention
sinon illégale, à tout le moins arbitraire.
L’application d’un droit ne constitue
pas une faveur, mais une obligation morale. Le Droit applicable en
France par la France pour l’honneur de la France.
Georges Ibrahim Abdallah est le parfait contre-exemple des opposants modernes arabes qui se déploient off-shore téléguidés depuis les chancelleries des anciennes puissances coloniales, en costume cravate et des golden-cartes de crédit alimentées par les pétrodollars monarchiques.
Son incarcération prolongée signe une forme de forfaiture, le propulsant par contrecoup, au rang du symbole du militantisme intégral.
Georges Ibrahim Abdallah est le parfait contre-exemple des opposants modernes arabes qui se déploient off-shore téléguidés depuis les chancelleries des anciennes puissances coloniales, en costume cravate et des golden-cartes de crédit alimentées par les pétrodollars monarchiques.
Son incarcération prolongée signe une forme de forfaiture, le propulsant par contrecoup, au rang du symbole du militantisme intégral.
Georges Ibrahim Abdallah, doyen des
prisonniers politiques arabes en France, est l’honneur des Arabes, la
conscience des révolutionnaires, le remords vivant des militants de tous
bords.
Que les hommes épris de paix et de justice dans le Monde nous rejoignent dans ce combat pour le respect de la parole de la France tant il importe que la France respecte sa parole …pour que le monde puisse continuer à respecter la parole de la France.
Georges Ibrahim Abdallah est citoyen d’honneur de Calonne-Ricouart et de Grenay.
Que les hommes épris de paix et de justice dans le Monde nous rejoignent dans ce combat pour le respect de la parole de la France tant il importe que la France respecte sa parole …pour que le monde puisse continuer à respecter la parole de la France.
Georges Ibrahim Abdallah est citoyen d’honneur de Calonne-Ricouart et de Grenay.
Né le 2 avril 1951 à Al Qoubaiyat
(Nord-Liban), militant communiste pro palestinien a été blessé lors de
la première invasion israélienne du Sud Liban en 1978. Il passe pour
avoir été le chef des FATL (Fractions armées révolutionnaires
libanaises) dont il aurait dirigé depuis Lyon les opérations en France
sous les pseudonymes Salih al-Masri et Abdu-Qad.
En 1982, les FARL revendiquent l’assassinat de Charles R.Ray, attaché militaire américain à Paris, le 18 janvier 1982, ainsi que Yacov Barsimentov, diplomate israélien (le 3 avril 1982, et blessent gravement Robert Onan Homme, consul américain à Strasbourg.
Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, il a été condamné le 10 juillet 1986 à perpétuité par la Cour d’assises spéciale, sous les pressions conjuguées des États-Unis et d’Israël pour complicité d’assassinat le 28 février 1987.
En 1982, les FARL revendiquent l’assassinat de Charles R.Ray, attaché militaire américain à Paris, le 18 janvier 1982, ainsi que Yacov Barsimentov, diplomate israélien (le 3 avril 1982, et blessent gravement Robert Onan Homme, consul américain à Strasbourg.
Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, il a été condamné le 10 juillet 1986 à perpétuité par la Cour d’assises spéciale, sous les pressions conjuguées des États-Unis et d’Israël pour complicité d’assassinat le 28 février 1987.
Georges Ibrahim Abdallah a pour avocat Me Jacques Vergès.
En mars 2002, sa demande de libération est rejetée.
En novembre 2003, la juridiction de la
libération conditionnelle de Pau a ordonné sa remise en liberté à
condition qu’il quitte définitivement le territoire pour le 15 décembre.
Dominique Perben, alors ministre de la Justice, fait appel de la
décision, si bien que le 15 janvier 2004, Georges Ibrahim Abdallah voit
sa libération rejetée.
Il est toujours incarcéré en 2012, après
28 années de détention et plusieurs demandes de libération. Le 19 mai
2012, André Delcourt, maire communiste de Calonne-Ricouart, nomme
Georges Ibrahim Abdallah citoyen d’honneur de la ville de Calonne
Ricouart.
Un mois plus tard, le 19 juin 2012, Christian Champiré, maire communiste de Grenay, et les membres du conseil municipal ont nommé Georges Ibrahim Abdallah citoyen d’honneur de la ville.
Un mois plus tard, le 19 juin 2012, Christian Champiré, maire communiste de Grenay, et les membres du conseil municipal ont nommé Georges Ibrahim Abdallah citoyen d’honneur de la ville.
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