Par plusieurs associations de jeunes (1)


Nous n’acceptons plus l’idée selon laquelle la paix pourrait venir de négociations entre le pot de terre et le pot de fer, le tout sous l’arbitrage partial des Etats-Unis. L’heure tourne, sans qu’aucune réelle tentative de reprise du processus, sur la base du droit international, n’ait été engagée. Le gouvernement israélien joue la montre, rendant chaque jour la solution à deux Etats plus incertaine. Les accords d’Oslo devaient permettre à l’Etat d’Israël de «vivre en paix et dans la sécurité». La «paix» et la «sécurité» ne seront assurées que par la reconnaissance des droits palestiniens, et non par leur violation. La Palestine demande son Etat, qui lui revient de droit.
Il est temps de ne plus être passif face à cette situation et de prendre enfin nos responsabilités. L’Organisation de libération de la Palestine, en la personne de Mahmoud Abbas, a plaidé le 27 septembre au siège des Nations unies pour obtenir le statut d’Etat non-membre. La France, pays de la Déclaration des droits de l’homme, doit mettre ses valeurs en application et reconnaître le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il est temps de faire preuve de courage politique, que notre pays se souvienne de ce qu’il a produit de plus beau et reprenne sa place sur la scène internationale, en particulier dans cette région du monde. Cette paix n’est envisageable qu’avec un Etat de Palestine souverain. C’est pourquoi, nous, organisations de jeunesse, appelons la France, à reconnaître l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, et à voter pour son admission à l’ONU.
(1) Association France Palestine Solidarité Groupe jeunesse ; Etudiants musulmans de France ; Jeunes écologistes ; Mouvement jeunes communistes de France ; Mouvement jeunes socialistes ; Réseaux jeunes du Parti de Gauche ; Secteur jeune de Gauche unitaire ; Union des étudiants communistes.
Libération
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