L’Etat hébreu ne s’est pas soumis hier à l’examen périodique universel. Les
diplomates devront encore essayer de le convaincre.
Israël était appelé, mardi, à rendre des comptes devant le Conseil des droits
de l’homme dans le cadre de l’examen périodique universel (EPU). Son siège est
resté vide. Depuis mars 2012, L’Etat hébreu boycotte cette instance.
La rupture a été consommée lorsque le Conseil des droits de l’homme a lancé
la première mission d’enquête internationale indépendante sur les conséquences
de la colonisation en « territoire palestinien occupé, y compris
Jérusalem-Est ». S’estimant trop souvent pris pour cible et déplorant «la
politisation» de cette enceinte, Israël s’en est éloigné.
Nouvelle tentative en automne.
Depuis des mois, Européens, Américains et Suisses essaient de convaincre
Israël de revenir et de se soumettre à l’EPU. Il en va de la crédibilité du
Conseil. Mardi, au terme de longues discussions, ses membres ont voté une
résolution qui reporte cet examen à la session d’automne. Ce qui laisse quelques
mois de plus aux diplomates pour essayer de ramener les Israéliens autour de la
table.
Tout le monde a adhéré à cette solution. Même s’il y voit un « précédent
malsain », l’ambassadeur du Pakistan s’y est rallié au nom de l’Organisation de
la conférence islamiste. Les Américains et les Européens ont salué de leur côté
l’adoption d’une résolution qui " préserve l’intégrité du mécanisme des droits
de l’homme ". http://www.tdg.ch/geneve/actu-genev...Peut-être faut il demander à Michel Platini et l’UEFA, qui se targuent de lobbyer efficacement auprès d’Israël, d’intervenir ?
CAPJPO-EuroPalestine
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