lundi 11 février 2013

Obama : un nouveau président à prix d’or

Woodward et Newton 

Barack Obama a augmenté au cours de son premier mandat, la dette US plus que ne l’ont fait en 53 mandats successifs, 42 présidents qui l’ont précédé.
Barack Obama avait raison ; Il pouvait le faire et il l’a fait : Au cours de son premier mandat, le président de la coolitude décomplexée bénéficiant de la part des grands médias d’une inexplicable mansuétude, a augmenté la dette du gouvernement fédéral de 5,8 trillions de dollars.
Un chiffre inimaginable qui dépasse le montant accumulé au cours de 53 mandats exercés par les 42 premiers présidents du pays, soit de George Washington à Bill Clinton inclus.
Les faits sont têtus dit-on et les chiffres plus encore lorsqu’on ne peut les manipuler. D’après la Direction du Trésor américain, le jour de la première prestation de serment du président Obama, la dette totale du gouvernement fédéral s’établissait à US$10 626 877 048 913. Yes, 10.626 trillions de dollars ! Plus vraiment compréhensible par le commun des mortels.
Au soir du 17 janvier, d’après la même source, soit à la veille de la 2ème cérémonie de prestation de serment d’Obama, la dette totale de l’Oncle Sam a atteint le chiffre délirant de US$16 432 631 489 855.
50 521 dollars de dette en plus par ménage, le petit plus Obama
Le président le plus cool du monde a donc mis sur les épaules des 114 916 000 ménages de ses concitoyens (estimation du Bureau du Recensement) US$5 805 754 440 942 supplémentaires, soit 50 521 dollars par ménage ; un très bon anniversaire en somme…Et dire que des gaulois mal embouchés ont fait reproche à Nicolas Sarkozy d’avoir laissé filer la dette française au delà du raisonnable…
Même George W.Bush le va-t-en guerre impénitent ne peut lutter avec l’ancien Sénateur de Chicago sur le plan de l’endettement national. Le jour de son intronisation, le 20 janvier 2001, la dette totale du gouvernement fédéral atteignait les US$ 5 727 776 738 305. Autrement dit, la dette fédérale américaine en valeur absolue était inférieure à l’augmentation que lui a donné Barack Obama en un seul mandat (5 805 754 440 942) !!!
Pour couronner le tout et si possible comparer des choses comparables, lorsqu’il a été renvoyé dans son ranch texan par les électeurs américains, Bush avait porté l’endettement global du gouvernement US au chiffre constaté lors de l’intronisation d’Obama et rappelé ci-dessus, soit la somme déjà astronomique de 10 626 877 048 913 dollars.

Mascotte noire de Wall Street
Les surdoués de la calculette n’auront donc aucune difficulté à faire le calcul. Bush, sorte de fou de Dieu cynique, à augmenté la dette que doit supporter le contribuable yankee de 4 899 100 310 608 dollars. En 2 mandats. Moins donc, qu’Obama en un seul (5 805 754 440 942 dollars).
Et le garçon, qui ne souhaite pas entrer dans l’Histoire comme celui ayant incarné la cessation de paiement du pays, fait la leçon au Congrès US pour que ce dernier augmente toujours d’avantage le plafond légal de la dette, de manière à continuer à s’éclater sans contrainte.
Le plafond en question, une sorte de règle d’or à la sauce barbecue, n’est qu’une vaste fumisterie permettant aux chaînes nationales de TV d’entretenir un peu de suspens pendant les 2 ou 3 jours qui précèdent l’échéance et de faire du temps d’antenne à bon marché, si l’on peut dire. Après quoi, dans les heures cruciales, il est régulièrement augmenté par les parlementaires US qui n’éprouvent même plus le moindre sentiment de honte. Et semblent avoir perdu tout sens du ridicule.
Obama, qui avait été aimablement traité lors d’un débat télévisé début novembre 2011 « de mascotte noire des oligarques de Wall Street » (« an other black mascot of these Wall Street oligarchs… ») par Cornel West, professeur de religion et d’histoire des afro-américains à l’Université de Princeton, a été réélu par 93% de la communauté afro-américaine dont le sort ne semble pourtant pas être sa préoccupation prioritaire. Allez comprendre…

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