La rédaction d'Assawra
Une opération militaire américaine contre la Syrie, en réponse à l’attaque
chimique du 21 août à Damas, ne devrait pas avoir lieu avant une dizaine de
jours, Barack Obama ayant décidé samedi de consulter au préalable le
Congrès.Lors d’une brève allocution dans la roseraie de la Maison blanche, le président américain a annoncé qu’il avait décidé une action militaire limitée contre des objectifs du régime de Bachar al Assad.
Il a ajouté qu’il consulterait le Congrès, bien qu’il juge pouvoir lancer une intervention militaire sans avoir besoin du feu vert des parlementaires.
Le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, a déclaré que le débat se tiendrait dans la semaine du 9 septembre, à la reprise de la session après les vacances, ce qui signifierait que l’opération armée ne serait pas lancée avant une dizaine de jours.
"En accord avec le président, nous prévoyons que la Chambre examine cette question dans la semaine du 9 septembre. Cela laissera le temps au président de présenter sa position au Congrès et au peuple américain", a dit Boehner dans un communiqué.
Dans son intervention, Barack Obama a répété que l’attaque du 21 août dans la banlieue de Damas, attribuée par Washington aux forces gouvernementales syriennes et qui aurait fait plus de 1.400 morts, représentait une menace sérieuse pour la sécurité des Etats-Unis.
"Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce qui s’est passé à Damas et nous ne le ferons pas", a-t-il souligné.
"J’ai décidé que les Etats-Unis devaient agir militairement contre des cibles du régime syrien", a déclaré le président, ajoutant : "nous sommes prêts à frapper quand nous le choisirons (...), demain, la semaine prochaine ou même dans un mois...".
Il a appelé les élus du Congrès à appuyer l’option de frappes ciblées "au nom de la sécurité nationale".
"Cela fait longtemps que je pense que notre puissance ne repose pas seulement dans notre force militaire mais dans notre modèle d’un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple", a-t-il cependant ajouté.
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Nouvel entretien Hollande/Obama
François Hollande et Barack Obama ont eu un nouvel entretien téléphonique peu avant l’intervention télévisée du président américain au cours duquel tous deux ont réaffirmé leur "détermination" à agir contre le régime de Damas, a-t-on appris dans l’entourage du président français.
"Au cours de cet entretien, Barack Obama a informé le président Hollande de sa décision de saisir le Congrès américain, réaffirmant sa détermination à agir" contre le régime de Bachar al-Assad après l’attaque chimique du 21 août, selon la même source. Une détermination partagée par le président français qui a convoqué dans la foulée un conseil restreint de défense, a-t-on ajouté.
François Hollande et Barack Obama ont eu un nouvel entretien téléphonique peu avant l’intervention télévisée du président américain au cours duquel tous deux ont réaffirmé leur "détermination" à agir contre le régime de Damas, a-t-on appris dans l’entourage du président français.
"Au cours de cet entretien, Barack Obama a informé le président Hollande de sa décision de saisir le Congrès américain, réaffirmant sa détermination à agir" contre le régime de Bachar al-Assad après l’attaque chimique du 21 août, selon la même source. Une détermination partagée par le président français qui a convoqué dans la foulée un conseil restreint de défense, a-t-on ajouté.
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Borloo appelle Hollande à imiter Obama et à faire voter le Parlement
Le président de l’UDI Jean-Louis Borloo a demandé samedi soir à François Hollande d’organiser "un vote formel" au Parlement après le débat qui doit s’y tenir mercredi prochain sur la situation en Syrie.
Il s’exprimait dans un communiqué publié peu après l’annonce par Barack Obama que le Congrès américain allait être consulté au sujet d’une éventuelle action militaire des Etats-Unis contre la Syrie. "Comme le Président des Etats-Unis, qui a décidé de consulter le Congrès américain au titre des principes démocratiques, le Président français doit faire de même et organiser après le débat, un vote formel au Parlement", a écrit l’ancien ministre.
Le président de l’UDI Jean-Louis Borloo a demandé samedi soir à François Hollande d’organiser "un vote formel" au Parlement après le débat qui doit s’y tenir mercredi prochain sur la situation en Syrie.
Il s’exprimait dans un communiqué publié peu après l’annonce par Barack Obama que le Congrès américain allait être consulté au sujet d’une éventuelle action militaire des Etats-Unis contre la Syrie. "Comme le Président des Etats-Unis, qui a décidé de consulter le Congrès américain au titre des principes démocratiques, le Président français doit faire de même et organiser après le débat, un vote formel au Parlement", a écrit l’ancien ministre.
(31-08-2013 - Avec les agences de presse)
Assawra

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