Quelle stratégie se cache derrière cette
circulation d’armes débridée, liée au trafic de drogues ? La nouveauté est leur
usage pour un oui ou un non, fait de déséquilibres mentaux
beaucoup plus que de contrats maffieux…
Ne serait-ce pas là
une conséquence de la misère et de l’injustice galopante, faussant toutes les
données du vivre ensemble dans certaines zones de la
République (française) ? Subsidiairement, ne serait-ce pas une réaction
contre la veulerie ou l’incapacité des aînés à réagir
justement contre les discriminations, les violences qu’ils subissent ? Un
problème d’autorité morale en somme ? Il y a beaucoup trop
de parents qui n’en n’ont plus les moyens…
Entre parenthèses, « l’homme au Kärcher » : (N. Sarkozy) et ses disciples ont été plus qu’inefficaces, ils ont été des pompiers pyromanes de ces phénomènes de violences. En fait je suspecte même une stratégie globale, plus ou moins contrôlée, dans ces dérèglements de société qui tournent à l’anomie. Il s’agit d’un travail de sape contre la démocratie plus que d'errements, et pas seulement vérifiés par des séries de faits divers : règlements de compte et autres. Une déstructuration de notre vie sociale est à l’œuvre qui a commencé depuis longtemps dans certains quartiers, elle fait les délices des amateurs de pouvoir fort : le lit du Front National se creuse dans la peur des citoyens ordinaires, plus particulièrement ceux qui vivent au quotidien dans cette ambiance délétère. Ce n’est pas une surprise ni un scoop !
La peur, ça rend con et décuple la bêtise, mais personne n’est à l’abri de ce mauvais tour, sauf les fous évidemment comme chacun sait.
Entre parenthèses, « l’homme au Kärcher » : (N. Sarkozy) et ses disciples ont été plus qu’inefficaces, ils ont été des pompiers pyromanes de ces phénomènes de violences. En fait je suspecte même une stratégie globale, plus ou moins contrôlée, dans ces dérèglements de société qui tournent à l’anomie. Il s’agit d’un travail de sape contre la démocratie plus que d'errements, et pas seulement vérifiés par des séries de faits divers : règlements de compte et autres. Une déstructuration de notre vie sociale est à l’œuvre qui a commencé depuis longtemps dans certains quartiers, elle fait les délices des amateurs de pouvoir fort : le lit du Front National se creuse dans la peur des citoyens ordinaires, plus particulièrement ceux qui vivent au quotidien dans cette ambiance délétère. Ce n’est pas une surprise ni un scoop !
La peur, ça rend con et décuple la bêtise, mais personne n’est à l’abri de ce mauvais tour, sauf les fous évidemment comme chacun sait.
L’élection de Sarkozy en 2007 avait été une
tentative de ramener le pays en arrière, du moins de bloquer les évolutions en cours, de la part d’une majorité de Français, toutes
classes sociales confondues, qui avaient peur, ont toujours
peur de changements sociétaux, vus comme un déclin de société ; de plus il faut
bien admettre que ces évolutions sont assombries par une
"mondialisation", synonyme de régression sociale : sans précédent depuis la
seconde guerre mondiale ! Corrélativement, cela pousse -avec
une sorte de désespoir irrationnel- beaucoup de gens aujourd’hui vers l’isolationnisme et la xénophobie voire la nostalgie
(retour au "pré carré" ou aux "pères fondateurs" de la
Nation : des Charles Martel ou de Gaulle par exemple !) comme si la France
pouvait rester à l’écart de la marche du monde, comme si
Elle pouvait vivre en autarcie, avec encore son empire colonial derrière Elle…
Quelque part, en étant gentil, je dirai qu’il s’agit de doux
rêveurs !
Mais aussi et ainsi, nous voyons que tout ce qui affaiblit l’autorité de l’Etat, à commencer par les politiques néolibérales et la corruption des « élites » (le mauvais exemple vient souvent d’en haut) est contre-productif jusqu’à être dangereux envers et contre tout progrès de civilisation.
Mais aussi et ainsi, nous voyons que tout ce qui affaiblit l’autorité de l’Etat, à commencer par les politiques néolibérales et la corruption des « élites » (le mauvais exemple vient souvent d’en haut) est contre-productif jusqu’à être dangereux envers et contre tout progrès de civilisation.
Maintenant que le phénomène de violences et
d'incivilités s’est accru suite à la paupérisation et l’exclusion sociale de
pans entiers de la population, je gage que les
autorités vont avoir du mal à l’endiguer, à moins de prendre des mesures radicales pour améliorer le « Produit Intérieur de Bonheur » :
avec le Revenu de Base
inconditionnel par exemple ! (voir aussi : Revenu
d'existence ) Dans le cas contraire,
au mieux on tient en respect les déviants et les prisons
sont pleines à craquer, l’inhumanité y règne, mais cela n’arrange rien pour la cohésion sociale et on observe
plutôt le contraire.
Enfin, paradoxalement et en guise de provocation, je vois dans ces comportements de bêtes fauves, lâchées sans conscience de leurs limites, une réaction « immunitaire » contre « l’ordre » marchand (ou bourgeois pour les nostalgiques de la lutte des classes) : un ordre, cynique en diable, qui spolie des masses de gens sur Terre, rappelons-le ! Ces comportements pour le moins asociaux, cela revient à peu près à cela : « vous avez le droit de consommer pour votre plaisir, hé bien ! moi, je prends le droit de profiter de votre plaisir ! » … C’est la seule réaction que cet « ordre » craigne à vrai dire (hormis ses trafiquants, il va de soi), le reste, c’est des mots inutiles : des prétextes et des conventions…
Enfin, paradoxalement et en guise de provocation, je vois dans ces comportements de bêtes fauves, lâchées sans conscience de leurs limites, une réaction « immunitaire » contre « l’ordre » marchand (ou bourgeois pour les nostalgiques de la lutte des classes) : un ordre, cynique en diable, qui spolie des masses de gens sur Terre, rappelons-le ! Ces comportements pour le moins asociaux, cela revient à peu près à cela : « vous avez le droit de consommer pour votre plaisir, hé bien ! moi, je prends le droit de profiter de votre plaisir ! » … C’est la seule réaction que cet « ordre » craigne à vrai dire (hormis ses trafiquants, il va de soi), le reste, c’est des mots inutiles : des prétextes et des conventions…
En vérité, il y a des droits humains qui
prévalent sur les considérations mercantiles et même sur le Marché qui, aussi « main
mythique » soit-il, doit d'abord s’adapter à cette évidence et non le contraire.
En conséquence, IL : le « Marché
», a le devoir de se plier aux droits humains, ceux-ci étant à considérer non
octroyés à du bétail. Il s'agit tout simplement d'être
constructif. Il y en a trop qui voient le droit à la dignité encadré par le
droit à l’exploitation !
Donc les humains ont à exiger de cette nouvelle invention de l’esprit qu’est le « Marché », qu’il respecte les buts fondamentaux de l’existence qui sont de la perpétuer et non de la détruire ; ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et tout le contraire : pour et dans toutes les strates de valeurs de civilisation jusqu'au respect dû à nos origines !
C’est cela qu’il faut dire et enseigner aux jeunes générations : surtout à leurs éléments enragés par les frustrations et cédant à la facilité, pour leur "réapprendre" l'espoir et l'épanouissement de leur personne, et ainsi canaliser et récupérer leurs énergies au profit de tous, et ne pas nous imposer une virtualité pernicieuse qui n'arrange que l’ordre établi par les riches (en biens matériels).
Donc les humains ont à exiger de cette nouvelle invention de l’esprit qu’est le « Marché », qu’il respecte les buts fondamentaux de l’existence qui sont de la perpétuer et non de la détruire ; ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et tout le contraire : pour et dans toutes les strates de valeurs de civilisation jusqu'au respect dû à nos origines !
C’est cela qu’il faut dire et enseigner aux jeunes générations : surtout à leurs éléments enragés par les frustrations et cédant à la facilité, pour leur "réapprendre" l'espoir et l'épanouissement de leur personne, et ainsi canaliser et récupérer leurs énergies au profit de tous, et ne pas nous imposer une virtualité pernicieuse qui n'arrange que l’ordre établi par les riches (en biens matériels).
Le problème du monde moderne, son plus gros problème sans doute, ce n’est pas l’appétit de pouvoir des uns sur les autres, mais le mercantilisme érigé en base de civilisation… À lui seul, il justifie cet appétit de pouvoir qui génère la volonté de dominer, tout comme les rejets et les défis qui en découlent.
Jean-Jacques REY

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