Jany Leroy

Définitivement allergique.Voilà donc une substance illégale vendue à tous les coins de rue par des
vendeurs identifiés, quasi salariés et donc parfaitement tolérés. Drôle
d’illégalité qui voit des particuliers reconnus encaisser des bénéfices
habituellement perçus par l’État. Le tout au service d’une paix sociale
artificielle. Immense service rendu aux immigrationnistes.
Au chapitre de la dangerosité, une légère comparaison avec les dégâts liés à
la consommation d’alcool réduit l’argument à néant. Si le cannabis doit rester
illégal à cause de ses effets dévastateurs sur la santé, alors enfermons
immédiatement tous les gérants de Franprix, Carrefour, Nicolas, tous les
cafetiers, les vignerons et rasons immédiatement toutes les plantations de
raisin. Pour commencer. Par ailleurs, la santé de fumeurs de joints depuis 1975
n’ayant rien à envier à celle de fumeurs de Marlboro, buralistes préparez vos
valises.
Toutes les études ont démontré qu’il n’y avait aucun lien de cause à effet
entre cannabis et passage aux drogues dures. Les eaux usées parisiennes
contiennent davantage de résidus de drogues dures que celles d’Amsterdam,
capitale du shit. Amsterdam où la tranquillité règne aux abords des coffee
shop. Peut-on en dire autant des points de vente sauvages français ? Rien
dans l’exception « Amsterdam » ne vient plaider en défaveur de la vente
libre. Aucune nuisance, aucun désagrément, aucun accroissement de consommation….
En revanche, une rentrée sonnante et trébuchante dans les caisses de l’État.
Dans l’éventualité d’une légalisation, la délinquance se reportera sur
d’autres secteurs et notamment sur les drogues dures, n’ayons aucune illusion.
De là à imaginer que la clientèle suive le mouvement pour s’adonner soudain à la
cocaïne, l’héroïne et autres saloperies, il y a un pas. Les milliers de clients
perdus le seront définitivement. Les trafics auront été ainsi rendus infiniment
plus complexes.
Reste le tabou. Le mot drogue accolé invariablement au cannabis alors qu’il
entraîne plutôt moins de dépendance que le tabac ou l’alcool… Étrange affaire.
Sa consommation ne génère aucune hallucination, aucun départ vers une autre
planète…
Rien qui ne justifie l’appellation « drogue » dans le sens
habituellement admis. Deux ou trois verres de vin procurent des sensations
similaires… Nous sommes loin des transformations opérées par la cocaïne,
l’héroïne et chimies dérivées… Voilà. Amis lyncheurs, à vos claviers…
Boulevard Voltaire
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