tgb
Pour ne pas ne pas, faudrait déjà que tu sois parti, que tu nous aies un peu
lâché la grappe, alors qu’à peine congédié tu nous grattes à la porte, à japper
ta gamelle, je pars pas mais j’reviens…
Mais admettons.
Paraît que tu ne peux pas ne pas revenir…que ce serait inéluctable, fatal et
programmé. Du genre mektoub fatum et tralala, qu’on peut pas y couper, que la
noire galaxie réclame tes lumières.
Surtout te sens pas obligé, va pas te faire du mal, rassure toi mon nabot
providentiel, mon de Gaulle tout raccourci…on survivra !
Si t’es en manque, tu nous manques pas, t’as plus besoin de nous qu’on a
besoin de toi, et ça se soigne !
Allez, je suis sûr que tu peux ne pas revenir, un peu de volonté, concentre
toi, fais un effort, pense à nous, et enlève-moi ce doigt de ton nombril, que tu
vas encore nous gicler partout.
T’es pas indispensable, les nuisibles ça pullule ,les méchants incompétents,
les vaniteux péteux, les incultes vulgaires, les cupides de la compétitivité
rentière y’a que ça, à quémander du merdias, à s’aplatir du merdef. Du va t’en
guerre ami de la finance, du cracheur de haine et de Rom, ça se bouscule
tellement de l’urne que tu ferais double emploi.
Va te faire assister chez les Grecs, par Goldman Sachs ou ta riche héritière
que c’est pas un métier à ton âge de remuer de l’air, à vivre à nos
crochets.
Tu ne peux pas ne pas et pourtant tu pourras, parce que tu manques tellement
pas que si tu ramènes encore ta fraise, on va pas te manquer !
Allez dégage enfin que ça nous fasse des vacances, que si tu le fais pas pour
toi, au moins pour la France…tu ne peux pas ne pas mais si tu peux ne peu !
rue-affre

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