En
France, le voleur de rhum cubain, Bacardi, affiche son obsession
contre-révolutionnaire : Boycottons Bacardi (*) ! Baptisons-le
CACArdi !
On peut voir ces jours-ci en France, dans les journaux ou dans le métro, la nouvelle campagne publicitaire de Bacardi en faveur de son rhum fabriqué à Porto Rico et au Mexique.
On peut voir ces jours-ci en France, dans les journaux ou dans le métro, la nouvelle campagne publicitaire de Bacardi en faveur de son rhum fabriqué à Porto Rico et au Mexique.
Je
ne m’étendrai pas ici sur la guerre sale que mène le yankee Bacardi
depuis 50 ans pour voler la marque cubaine Havana Club que la Révolution
a sorti de la confidence en s’alliant pour sa distribution
internationale au groupe Pernod-Ricard en 1992 et en faire ainsi un
fleuron de son industrie.
Bacardi n’a jamais digéré que la Révolution ait nationalisé le 14 octobre 1960 l’empire sur lequel la famille régnait sans partage. Après avoir tenté en vain de manipuler la Révolution à son profit, Bacardi refusa la décision souveraine de l’Etat cubain, et la puissante famille choisit d’émigrer à Miami aux Etats-Unis et n’eut plus, depuis, que l’obsession d’une revanche politique et la rage de l’acharnement juridique. Face aux croupières que lui taille aujourd’hui la prestigieuse marque de rhum cubain Havana Club dans le monde (hors E-U) et en France en particulier, Bacardi vient d’adopter pour sa nouvelle campagne publicitaire, une attitude on ne peut plus agressive et réactionnaire utilisant, à cette fin, des accents nostalgiques honteux pour regretter les temps bénis d’avant la Révolution, ces décennies de grâce où des dictateurs, comme le mafieux Batista, avec leurs cortèges d’assassinats, offraient aux empires tels que Bacardi de la main d’œuvre asservie et réduite à la misère par une répression violente et une exploitation éhontée.
Comment en effet, oublier ces moments de plaisir intense où dans les années 1920, pendant la prohibition, où Facundo Bacardi invitait les nord-américains à "venir à Cuba pour se baigner dans le rhum Bacardi", tandis que les coupeurs de cannes à sucre, eux, crevaient sous le fouet.
"On peut perdre SON PAYS, pas un secret de famille" : Nostalgie et Fumisterie !
Référence nostalgique à un Cuba moyenâgeux où la famille Bacardi d’origine espagnole exploitait les pauvres jusqu’à l’épuisement et dont l’espérance de vie ne dépassait pas la quarantaine. Oui, c’est ce pays-là que les Bacardi regrettent !
Quant au secret de famille (choix de levures), il est bien dérisoire puisque leur rhum n’a absolument plus rien de cubain. Par contre, les cubains ont répondu par la recherche de l’excellence dans le processus de fabrication à partir des meilleures mélasses fraîches ou "miellées". Mais le premier des secrets du rhum cubain, ce que ne peut plus revendiquer Bacardi et qui le remplit de rage, c’est la terre cubaine particulièrement fertile qui fournit les meilleures cannes à sucre du monde ; le second c’est une eau extrêmement pure incomparable et le troisième ce sont des levures naturelles sévèrement sélectionnées.
"Malgré l’EXIL de sa terre NATALE de cuba en 1960..." : Faux !
Les Bacardi ont choisi eux-mêmes de quitter Cuba et ont émigré aux E-U parce qu’ils détestaient le programme révolutionnaire des barbudos. Refusant péremptoirement le partage des richesses qui leur a été proposé, ils se sont soudainement rendus compte que Fidel ne plaisantait pas, et leur empire fut immédiatement nationalisé au profit du peuple cubain. Ils préférèrent quitter Cuba.
Facundo Bacardi est né en Espagne en 1814. Il rejoignit ses frères négociants en vin installés à Santiago de Cuba, en 1844. Leurs racines ne sont donc en rien cubaines.
"Malgré les soubresauts de l’histoire..." : Un déni obsessionnel des Bacardi !
Les Bacardi considèrent toujours Cuba comme "leur propriété" et ils le proclament haut et fort. Pour eux, la Révolution cubaine n’est qu’une triste parenthèse qui se refermera vite. En collaborant étroitement avec les services secrets étasuniens dans la salle guerre qu’ils mènent depuis 52 ans contre Cuba, Bacardi espère toujours récupérer "ses" biens et reprendre son exploitation éhontée des cubains comme il le faisait à Cuba et le fait aujourd’hui à Porto-Rico, au Mexique et ailleurs.
"Le cocktail Bacardi cuba libre, un toast à Cuba Libre" : Libre ... d’être scandaleusement exploitée !
La marque à la chauve-souris affiche clairement dans ce slogan son engagement revanchard contre la politique socialiste de Cuba en affirmant que le pays, depuis le triomphe de la Révolution en 1959, n’est pas libre ! Pour Bacardi, la seule liberté possible est celle que les E-U veulent imposer, l’asservissement des peuples aux multinationales. Obscène !
Bacardi n’est qu’un vil usurpateur. Ses racines ne sont pas cubaines, son rhum n’a rien de cubain. Sa famille est viscéralement anti-castriste, contre-révolutionnaire et anti-communiste. Bacardi est une multinationale apatride qui fait des affaires. Peu importe le pays où il s’installe, pourvu que sa classe paysanne et ouvrière lui soit livrée, soumise.
Suivons l’exemple des jeunes mexicains qui ont, avec humour, remplacé le "B" de Bacardi par un "C" pour en faire le seul nom que la firme mérite : CACARDI.
Note
(*) Les marques du groupe Bacardi-Martini : (siège social : Hamilton aux Bermudes)
- Martini : Martini (Vin aromatisé), Spumante (Vin effervescent),
- Alcools et liqueurs : Bacardi (Rhum de cannes à sucre de Porto Rico et du Mexique), Bombay Sapphire (Gin aux 10 épices du monde), Camino Real (Téquila mexicaine d’agaves bleus), Cazadores (Téquila mexicaine), Eristoff (vodka géorgienne), Finlandia (Vodka finlandaise), Get 27 et 31(Pippermint français), Grey Goose (Vodka Française), Leblon (Cachaça du Brésil), 42 Below (vodka Néo-Zélandaise)
- Whiskies : Aberfeldy (Ecosse Coeur Highlands), Dewwar’s (Ecosse Sud Highlands), Glen Deveron (Ecosse Nord-Est Highlands), Jack Daniel’s (Tenessee Whiskey), William Lawson’s (Nord Ecosse)
- Classiques français : Bénédictine (Liqueur de 27 plantes et épices), Chambord (Liqueur de framboise de Loire), Noilly Prat (Vermouth de Marseillan), Otard (Cognac Charentais)
Bacardi n’a jamais digéré que la Révolution ait nationalisé le 14 octobre 1960 l’empire sur lequel la famille régnait sans partage. Après avoir tenté en vain de manipuler la Révolution à son profit, Bacardi refusa la décision souveraine de l’Etat cubain, et la puissante famille choisit d’émigrer à Miami aux Etats-Unis et n’eut plus, depuis, que l’obsession d’une revanche politique et la rage de l’acharnement juridique. Face aux croupières que lui taille aujourd’hui la prestigieuse marque de rhum cubain Havana Club dans le monde (hors E-U) et en France en particulier, Bacardi vient d’adopter pour sa nouvelle campagne publicitaire, une attitude on ne peut plus agressive et réactionnaire utilisant, à cette fin, des accents nostalgiques honteux pour regretter les temps bénis d’avant la Révolution, ces décennies de grâce où des dictateurs, comme le mafieux Batista, avec leurs cortèges d’assassinats, offraient aux empires tels que Bacardi de la main d’œuvre asservie et réduite à la misère par une répression violente et une exploitation éhontée.
Comment en effet, oublier ces moments de plaisir intense où dans les années 1920, pendant la prohibition, où Facundo Bacardi invitait les nord-américains à "venir à Cuba pour se baigner dans le rhum Bacardi", tandis que les coupeurs de cannes à sucre, eux, crevaient sous le fouet.
Les slogans mis en avant par Bacardi.
"On peut perdre SON PAYS, pas un secret de famille" : Nostalgie et Fumisterie !
Référence nostalgique à un Cuba moyenâgeux où la famille Bacardi d’origine espagnole exploitait les pauvres jusqu’à l’épuisement et dont l’espérance de vie ne dépassait pas la quarantaine. Oui, c’est ce pays-là que les Bacardi regrettent !
Quant au secret de famille (choix de levures), il est bien dérisoire puisque leur rhum n’a absolument plus rien de cubain. Par contre, les cubains ont répondu par la recherche de l’excellence dans le processus de fabrication à partir des meilleures mélasses fraîches ou "miellées". Mais le premier des secrets du rhum cubain, ce que ne peut plus revendiquer Bacardi et qui le remplit de rage, c’est la terre cubaine particulièrement fertile qui fournit les meilleures cannes à sucre du monde ; le second c’est une eau extrêmement pure incomparable et le troisième ce sont des levures naturelles sévèrement sélectionnées.
"Malgré l’EXIL de sa terre NATALE de cuba en 1960..." : Faux !
Les Bacardi ont choisi eux-mêmes de quitter Cuba et ont émigré aux E-U parce qu’ils détestaient le programme révolutionnaire des barbudos. Refusant péremptoirement le partage des richesses qui leur a été proposé, ils se sont soudainement rendus compte que Fidel ne plaisantait pas, et leur empire fut immédiatement nationalisé au profit du peuple cubain. Ils préférèrent quitter Cuba.
Facundo Bacardi est né en Espagne en 1814. Il rejoignit ses frères négociants en vin installés à Santiago de Cuba, en 1844. Leurs racines ne sont donc en rien cubaines.
"Malgré les soubresauts de l’histoire..." : Un déni obsessionnel des Bacardi !
Les Bacardi considèrent toujours Cuba comme "leur propriété" et ils le proclament haut et fort. Pour eux, la Révolution cubaine n’est qu’une triste parenthèse qui se refermera vite. En collaborant étroitement avec les services secrets étasuniens dans la salle guerre qu’ils mènent depuis 52 ans contre Cuba, Bacardi espère toujours récupérer "ses" biens et reprendre son exploitation éhontée des cubains comme il le faisait à Cuba et le fait aujourd’hui à Porto-Rico, au Mexique et ailleurs.
"Le cocktail Bacardi cuba libre, un toast à Cuba Libre" : Libre ... d’être scandaleusement exploitée !
La marque à la chauve-souris affiche clairement dans ce slogan son engagement revanchard contre la politique socialiste de Cuba en affirmant que le pays, depuis le triomphe de la Révolution en 1959, n’est pas libre ! Pour Bacardi, la seule liberté possible est celle que les E-U veulent imposer, l’asservissement des peuples aux multinationales. Obscène !
Bacardi n’est qu’un vil usurpateur. Ses racines ne sont pas cubaines, son rhum n’a rien de cubain. Sa famille est viscéralement anti-castriste, contre-révolutionnaire et anti-communiste. Bacardi est une multinationale apatride qui fait des affaires. Peu importe le pays où il s’installe, pourvu que sa classe paysanne et ouvrière lui soit livrée, soumise.
Suivons l’exemple des jeunes mexicains qui ont, avec humour, remplacé le "B" de Bacardi par un "C" pour en faire le seul nom que la firme mérite : CACARDI.
Note
(*) Les marques du groupe Bacardi-Martini : (siège social : Hamilton aux Bermudes)
- Martini : Martini (Vin aromatisé), Spumante (Vin effervescent),
- Alcools et liqueurs : Bacardi (Rhum de cannes à sucre de Porto Rico et du Mexique), Bombay Sapphire (Gin aux 10 épices du monde), Camino Real (Téquila mexicaine d’agaves bleus), Cazadores (Téquila mexicaine), Eristoff (vodka géorgienne), Finlandia (Vodka finlandaise), Get 27 et 31(Pippermint français), Grey Goose (Vodka Française), Leblon (Cachaça du Brésil), 42 Below (vodka Néo-Zélandaise)
- Whiskies : Aberfeldy (Ecosse Coeur Highlands), Dewwar’s (Ecosse Sud Highlands), Glen Deveron (Ecosse Nord-Est Highlands), Jack Daniel’s (Tenessee Whiskey), William Lawson’s (Nord Ecosse)
- Classiques français : Bénédictine (Liqueur de 27 plantes et épices), Chambord (Liqueur de framboise de Loire), Noilly Prat (Vermouth de Marseillan), Otard (Cognac Charentais)
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