Il
n'y a tout simplement pas d'alternative pour l'Ukraine : elle doit
coopérer avec la Russie et payer le prix nécessaire pour ce faire. C'est
pourquoi la Russie ne fait rien et attend tranquillement que cette
simple vérité devienne une évidence pour tous.
L’Institut
Brooklin qui soutient généralement la politique d’Obama a enfin admis
que l’Ukraine ne peut pas vivre sans la Russie et que par conséquent la
collaboration entre l’Ukraine et la Russie est la seule issue possible.
C’est encore une fois une question d’argent. La perte du marché russe se
fait déjà sentir et va détruire l’industrie lourde et l’industrie de
l’armement de l’est de l’Ukraine. Cela va coûter cher :
"L’estimation minimale est de 276 milliards de dollars pour racheter l’Est. L’occident n’a pas les moyens de le faire.
Le problème c’est que l’Ukraine ne peut pas être viable sans une sérieuse contribution à la fois de la Russie et de l’Occident. Un avenir exclusivement en Occident est inenvisageable pour l’Ukraine. Une Ukraine entièrement sous contrôle russe et sans aucun lien avec l’occident, peut par contre – malheureusement – survivre."
Une Ukraine "occidentale" est impossible. Une Ukraine intégrée dans la Fédération russe est possible mais cela serait très lourd pour la Russie du moins dans un premier temps. Une Ukraine finlandisée sous influence russe serait la meilleure solution pour tous les camps.
Le simulacre de la prochaine élection du roi du chocolat Porochenko sur qui la Russie a beaucoup de prise – ses débouchés et une partie de ses usines sont en Russie – servira de prétexte à "l’Occident" pour se désengager. Porochenko va être envoyé à l’est pour prêter allégeance à la Russie et signer un traité de reddition complète. Il n’a pas le choix :
"Des relations normales avec la Russie sont naturelles à l’Ukraine car c’et son intérêt. C’est pour cela que les politiques ukrainiens ne peuvent pas ignorer leurs liens passés, présents et futurs avec la Russie même s’ils en rêvent."
Il devra ensuite débarrasser l’ouest de l’Ukraine des nazis. La partie politique de l’Accord d’Association avec l’UE que le gouvernement issu du coup a signé sera révoquée et la partie économique ne sera pas signée du tout.
Tout cela prend l’allure d’une défaite majeure pour les néocons qui n’ont rien compris à ce qui se passait :
"Les stratèges étasuniens n’ont sans doute pas imaginé que, du fait du délicat équilibre des nombreuses forces en présence, l’état ukrainien puisse tout simplement se désintégrer sous le coup d’un drastique tournant géopolitique, comme c’est actuellement le cas.
...
Les Etats-Unis se trouvent encore une fois dans la délicate situation d’avoir contribué de façon décisive au développement d’une certaine phase critique [...] où toutefois les partenaires et les alliés sur le terrain [...] sont successivement abandonnés au moment crucial..."
Les néocons ont planifié cette attaque contre la Russie au moyen de l’Ukraine et de la Crimée et à nouveau ils ont échoué. Cela ne signifie pas que la crise soit terminée. Lorsque la défaite s’annonce, les néocons adorent faire assaut de puissance et se livrer à l’escalade. Mais comme on l’a vu en Irak et en Afghanistan, ces assauts de puissances ont peu de chance de modifier l’issue inéluctable.
Source : moonofalabama
Traduction : Dominique Muselet
Le Grand Soir
"L’estimation minimale est de 276 milliards de dollars pour racheter l’Est. L’occident n’a pas les moyens de le faire.
Le problème c’est que l’Ukraine ne peut pas être viable sans une sérieuse contribution à la fois de la Russie et de l’Occident. Un avenir exclusivement en Occident est inenvisageable pour l’Ukraine. Une Ukraine entièrement sous contrôle russe et sans aucun lien avec l’occident, peut par contre – malheureusement – survivre."
Une Ukraine "occidentale" est impossible. Une Ukraine intégrée dans la Fédération russe est possible mais cela serait très lourd pour la Russie du moins dans un premier temps. Une Ukraine finlandisée sous influence russe serait la meilleure solution pour tous les camps.
Le simulacre de la prochaine élection du roi du chocolat Porochenko sur qui la Russie a beaucoup de prise – ses débouchés et une partie de ses usines sont en Russie – servira de prétexte à "l’Occident" pour se désengager. Porochenko va être envoyé à l’est pour prêter allégeance à la Russie et signer un traité de reddition complète. Il n’a pas le choix :
"Des relations normales avec la Russie sont naturelles à l’Ukraine car c’et son intérêt. C’est pour cela que les politiques ukrainiens ne peuvent pas ignorer leurs liens passés, présents et futurs avec la Russie même s’ils en rêvent."
Il devra ensuite débarrasser l’ouest de l’Ukraine des nazis. La partie politique de l’Accord d’Association avec l’UE que le gouvernement issu du coup a signé sera révoquée et la partie économique ne sera pas signée du tout.
Tout cela prend l’allure d’une défaite majeure pour les néocons qui n’ont rien compris à ce qui se passait :
"Les stratèges étasuniens n’ont sans doute pas imaginé que, du fait du délicat équilibre des nombreuses forces en présence, l’état ukrainien puisse tout simplement se désintégrer sous le coup d’un drastique tournant géopolitique, comme c’est actuellement le cas.
...
Les Etats-Unis se trouvent encore une fois dans la délicate situation d’avoir contribué de façon décisive au développement d’une certaine phase critique [...] où toutefois les partenaires et les alliés sur le terrain [...] sont successivement abandonnés au moment crucial..."
Les néocons ont planifié cette attaque contre la Russie au moyen de l’Ukraine et de la Crimée et à nouveau ils ont échoué. Cela ne signifie pas que la crise soit terminée. Lorsque la défaite s’annonce, les néocons adorent faire assaut de puissance et se livrer à l’escalade. Mais comme on l’a vu en Irak et en Afghanistan, ces assauts de puissances ont peu de chance de modifier l’issue inéluctable.
Source : moonofalabama
Traduction : Dominique Muselet
Le Grand Soir
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