Comme vous le savez, je vous informe périodiquement des travaux du 9/11 Consensus Panel (vous trouverez ici
toute la documentation à laquelle je fais référence dans cet article).
Ce que je vous dis cette fois, c’est qu’il est désormais prouvé que le
NIST (National Institute for Standards and Technologies) a menti.
Et pas seulement une fois. Il faut avoir à l’esprit que le NIST est
l’institution publique qui, seule, a été chargée par le gouvernement
américain d’effectuer l’analyse des causes des effondrements qui se sont
produits au World Trade Center le 11 septembre 2001. J’insiste ici sur
ce premier fait curieux : le gouvernement charge un organe technique
gouvernemental de mener une enquête dans laquelle ce même gouvernement
est impliqué. Et il se contente de cette seule enquête, évitant
soigneusement que d’autres entités, ne dépendant pas directement du
gouvernement, viennent mettre leur nez dans ces questions épineuses.
Mais cela reste un détail.
Venons-en
aux faits, qui ont émergé récemment, et qui sont les suivants : les
affirmations du NIST, selon lesquelles il aurait été impossible
d’examiner les caractéristiques structurelles de l’acier du WTC 7, du
fait qu’il n’aurait pas été retrouvé de l’acier de ce bâtiment, sont
fausses.
Je rappelle à ceux qui ne le savent pas, que le maire de
New York de l’époque, Rudolph Giuliani, en accord avec les autorités
nationales, avait organisé un nettoyage aussi rapide que spectaculaire
du gigantesque tas de débris, faisant en sorte que toute trace de
l’événement disparaisse le plus vite possible, et que toute enquête
ultérieure devienne impossible.
Je rappelle également, à ceux qui
l’auraient oublié, que dans les quelque 500 pages du Rapport de la
Commission sur le 11-Septembre, on ne trouve pas la moindre allusion à
ce gigantesque « détail » que constitue l’effondrement du WTC 7, la 3e
tour maudite qui s’est écroulée ce même 11 septembre 2001 vers 17 h 20,
sans avoir été percuté par aucun avion.
Le NIST n’est donc pas en
mesure d’effectuer la moindre analyse métallographique de l’acier, du
fait – comme il l’affirme (à plusieurs reprises et dans différents
documents) – qu’on ne retrouve plus de cet acier, exporté promptement
vers la Chine pour y être fondu loin des yeux indiscrets.
Ce genre
d’analyse aurait pourtant été précieuse pour confirmer, ou informer, la
thèse défendue par le NIST, selon laquelle le WTC 7 s’est écroulé suite
à l’affaiblissement par d’intenses incendies des structures en acier de
l’édifice.
Mais inutile de trop rentrer dans le détail de la
version (ou plutôt, d’une des versions) du NIST. Ce dont il s’agit ici,
c’est de savoir si le NIST a dit ou non la vérité. Eh bien, il se trouve
qu’il a menti. Et il existe pas moins de 6 preuves de ce mensonge :
- La première vient du Worcester Polytechnik Institute et remonte à cette même année 2001, au travers des pages du Journal of Mineral, Metals and Material Society (JOM), où l’on peut lire que trois chercheurs, J.R. Barnett, R.R. Biederman, et R.D. Sisson, Jr. ont effectué cette année-là une “Initial Microstructural Analysis of A36 Steel WTC Building 7,” (Première analyse microstructurelle de l’acier A36 du bâtiment 7 du WTC), (JOM, 53(12), 2001, p. 18). Et donc, le NIST n’a pas récupéré l’acier. Et la Commission officielle d’enquête les a crus. Pourtant les trois scientifiques ont bien trouvé ces échantillons et les ont même méticuleusement analysés.
- La deuxième preuve vient d’une agence gouvernementale, l’une des plus importantes agences de sécurité nationale des USA, la FEMA (Federal Emergency Management Agency). Cette dernière a admis en 2002 avoir connaissance de l’analyse de l’acier par ces trois professeurs. Mais la Commission officielle, elle, ne s’en est pas aperçue, même si elle avait été instituée précisément pour enquêter sur ces événements et qu’elle ait été au travail durant les mois concernés.
- La troisième preuve est confirmée par le Professeur Jonathan Barret (qui est l’auteur de l’étude de la FEMA citée plus haut), qui a remis ces faits en lumière six années plus tard, dans un documentaire de 2008 de la BBC.
- La quatrième preuve provient encore une fois du rapport de la FEMA, où l’on découvre – si on le lit plus attentivement – qu’il existait une Annexe D où l’on parlait précisément de pièces de métal fondu extraites des débris du WTC 7, et qu’une photo accompagnant l’analyse montrait un morceau de colonne de cet immeuble avec des poutres encore accrochées sur deux étages.
- La cinquième preuve a émergé en 2005, trois ans après le premier mensonge, lorsqu’une autre étude du NIST (la main gauche ne s’est pas souvenue de ce que la main droite avait écrit) fait référence à « l’acier provenant du WTC 7 ». Autrement dit, le NIST en 2005 dément le NIST de 2002.
- Enfin, en 2012 a émergé la sixième preuve. Un document, publié suite à une requête FOIA (Freedom of Information Act, ou Loi sur la liberté de l’information) permet de voir plusieurs photos dans lesquelles John Gross est en train d’examiner des morceaux d’acier du WTC 7 (voir photo ci-dessus). Il faut noter que John Gross fut l’un des principaux auteurs du rapport du NIST qui attribue aux seuls incendies les raisons de l’effondrement vertical, en chute libre, du bâtiment 7 du World Trade Center.
Bien, dans un pays normal, tout cela serait
suffisant pour rouvrir l’enquête, puisque les conclusions du Rapport de
la Commission sur le 11/9 se sont basées sur les données d’une étude
falsifiée. Une analyse métallographique de l’acier aurait démontré
qu’aucun incendie de bureau, aussi intense soit-il, n’est en mesure de
ramollir la structure porteuse d’un gratte-ciel de 47 étages au point de
le faire littéralement s’écrouler à terre en quelques secondes, droit
sur son empreinte. Mais on ne verra pas, aux États-Unis, de juge
enquêteur disposé à incriminer le menteur John Gross.
Et pendant
ce temps, il y a encore des gens pour croire au père Noël. Et c’est pour
cela que depuis lors, nous allons de guerre en guerre.
IlFattoQuotidiano.it
Traduction : IlfattoQuotidiano.fr
Le Grand Soir
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