Les palestiniens,
Ils vivent dans le sang ou l’absence
Ils vieillissent sans âge ni rêves.
Quand, enfin, les palestiniens
Mourront-ils de mort naturelle ?
Soldats d’Israël, qu’il fait nuit
dans votre âme
Ainsi que sur vos murs ou s’inscrit
un drame
Vous tenez de l’enfer un terrible
pouvoir
A détruire un peuple que vous ne
daignez voir.
Vos généraux noircis par d’horribles
haleines
Paradent dans leur boucherie, ivres de
haine
Chacun de leurs gestes aura un tribunal
Comme Joad, jadis, ils répondront de
leur mal
Vous qui parlez de paix avec un faible
bien
Vous brisez l’espérance, vous rompez
les liens
Gardez-vous d’ignorer les plaies
palestiniennes
Le sang phénicien coule encore dans
leurs veines
Naguère, vos tribus avaient pour chef
un juge
Dans la ville sacrée ou s’aimaient
les semblables
Elles n’ont pas respecté l’ordre,
il y eut le déluge
Arrêtez les massacres, n’ignorez pas
la table.
Vous paraphez de murs une époque
terrible et bête
Vous séparant du monde vous baissez
les yeux
Arrivera ce jour où il vous faut lever
la tête
Pour voir la Palestine jeune et
toujours dans les lieux.
Vous découvrirez que les femmes
libérées n’ont plus peur
Que les enfants sourient enfin, ne
connaissant pas les larmes
Vous verrez les familles camper à
Jéricho à Ghaza et ailleurs
Vous découvrirez la Palestine heureuse
et sans drame.
Je date, je signe et je te dénonce :
Israël.
Dans un an dans mille tu perdras tes
ailes
Comme Icare jadis tu oses affronter le
vide
Ce que n’ont pas osé faire ni Hérode
ni David.
Abderrahamane Zakad - Ingénieur/Urbaniste - Béjaia, Algérie.
Du recueil « Le Patrimoine »
édité à compte d’Auteur en 2013- 95 pages.
Certains poèmes ont été retenus pour
paraître dans TERRE D’AFRIQUE - Anthologie de la Poésie
Africaine. Gabriel Okoundji – Edition Ndzé - Cameroun
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