François nous a parlé de « son plan contre le chômage ». Pense-t-il nous enfumer ? Il en a l’habitude et nul ne peut nier son expertise en la matière.
Il veut faire
sortir 500.000 chômeurs des statistiques. En les sortant du tiroir «
chômeur » pour les glisser dans le tiroir « en formation ». Ce qui ne
créera aucun emploi mais fera « statistiquement » baisser
la courbe, peut-être même jusqu’à « l’inverser ». Et lui permettre de
se représenter ! En se foutant royalement de l’opinion des Français qui,
à 75 %, ne souhaitent pas qu’il se représente. Pareil pour son alter
ego, l’autre comique troupier du parti concurrent-complice.
Pour cela
il a besoin – dit-il d’un milliard d’euros (alors qu’il en faudrait au
moins quatre). Notons en passant que des milliards, il y en a 34 qui
sont dévolus chaque année à la formation. Mais presqu’exclusivement pour
les salariés ayant un travail ! Pas étonnant que les chômeurs mal
formés ne trouvent pas de boulot…
Quand on aura le temps,
on le croira, le François… Parce qu’il ne gouverne rien, du moins pas
grand-chose. Les pays européens, et donc la France, sont gouvernés
actuellement non pas par la volonté de leurs peuples à travers leurs
gouvernements élus mais par une petite mafia financière qui œuvre avec
opiniâtreté dans une seule direction : la destruction de tous les acquis
sociaux, la privatisation de tous les services publics,
l’esclavagisation des travailleurs, le massacre de la sécu et de tous
les services sociaux, etc. La « crise » étant le choc volontairement
provoqué par une nébuleuse mafieuse appelée « Les marchés » afin de
faire accepter de force toutes leurs saloperies. « Les marchés », ils
vont tenir ces prochains jours leur conseil des parrains mafieux à
Davos. On en reparlera…
Mais comment sortir
des griffes de ces pourris ? « Les marchés » ce sont en fait quelques
fonds de pension, quelques groupements bancaires, quelques fonds
spéculatifs à l’abri dans des paradis fiscaux. Presque tous ricains ou
rosbifs. La konnerie de nos gouvernants est d’emprunter du pognon à ces
gens, se mettant ainsi à leur merci.
Le pognon
– pour la formation mais aussi pour la modernisation de l’armée, de la
police, de la justice entre autres impératifs dictés par la réalité
géopolitique – il est dans le remboursement du seul intérêt de la dette :
45 milliards par an, soit l’équivalent de l’impôt sur le revenu ! Cette dette a doublé sous Sarko (1700
milliards) et est passée à 2100 avec Hollande. Et voilà les deux
brillants gouvernants qui prétendent briguer nos suffrages pour «
challenger » la fille du Borgne…
Un gouvernement
qui aurait des couilles aurait vite résolu le problème. D’abord faire
un audit de cette dette qui cache bien des créances illégitimes. Ça
permettra déjà d’en éliminer une bonne partie. Les Islandais, les
Argentins, les Equatoriens l’ont fait avec succès. Puis, sans même
changer le mode de fonctionnement de la Banque Centrale Européenne – qui
lui interdit stupidement de prêter du pognon directement aux états -,
imposer à toutes les banques travaillant en France d’accorder des prêts
obligatoires à l’Etat à concurrence des 2100 milliards de la dette. Les
banques pour trouver ce pognon emprunteront – elles le peuvent, elles ! –
à la BCE au taux habituel pour elles, soit 0,05 %, c’est-à-dire rien.
Après quoi, l’Etat remboursera à ces banques à un taux de 0,1%.
Largement suffisant pour les banques qui doublent ainsi leurs bénefs…
C’est bien assez pour payer le fonctionnement de ces établissements qui
se gavent sur le dos des Français avec des taux allant de 4 à 24%, dans
les prêts « revolving » ! Dès lors le service de la dette diminuera
drastiquement et une grosse partie des 45 milliards servira pour partie à
financer les besoins réels mais aussi à rembourser réellement cette
dette alors qu’actuellement il ne sert qu’à rembourser les intérêts.
Et s’il faut emprunter pour investir,
créer de nouvelles infrastructure, il suffit de lancer un « emprunt
patriotique » auprès des Français, à un taux d’un demi-point au-dessus
du taux du livret A. On peut aussi envisager un emprunt forcé auprès des
trois millions de « millionnaires français » ! Ainsi on se sort des
griffes de « Les marchés » ! Et leur triple A, ils peuvent se le foutre
dans l’oigne et sans vaseline…
De plus les milliards correspondant aux
intérêts qu’il faudra tout de même rembourser resteront dans le circuit
économique du pays, relançant d’autant la consommation et n’iront plus
engraisser, comme c’est le cas actuellement, les retraités du Texas, du
Wisconsin ou de Californie. L’état Japonais a une dette de 200% de son
PIB et se branle complètement des ukases des « Marchés » puisque cette
dette est entièrement détenue par les Japonais !
Serions-nous plus kons qu’eux ?
Source : Victor
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