Il croyait une nouvelle fois pouvoir
mystifier son monde en éteignant l’incendie économico-financier d’un
simple coup de sa baguette magique de banquier central. Lui, c’est Mario
Draghi, patron de la BCE et ex de la mafia Goldman Sachs. Manque de
pot, le pétard était mouillé. Flop sur toute la ligne !
Draghi n’avait pourtant pas mégoté sur les effets d’annonces :
Bref, une excellente journée pour tous ceux qui, comme moi, attendent
que leur maudit zinzin pourri pète son ultime durite, rende
définitivement son dernier rot.
- une épargne payante : -0,4 % pour ceux qui voudrait placer leurs économies à la BCE au lieu de consommer ;
- du crédit gratos : les banques pourront emprunter tout le fric qu’elles veulent à la BCE au taux sans concurrence de 0 % !
- du pognon comme s’il en pleuvait : la BCE augmentera ses injections de liquidités dans le circuit à hauteur de 80 milliards d’euros par mois (contre “seulement” 60 petits milliards jusqu’à présent, une paille).
Seulement voilà, ces annonces mirifiques sentent le réchauffé et
n’abusent plus personne. Les États-Unis avaient déjà pris de genre de
mesures prodigues et n’ont rien relancé du tout. Le Japon a fait encore
plus fort depuis la nomination du premier ministre Abe et se retrouve en
récession.
Même les indécrottables nounouilles de boursicoteurs, prompts à
prendre la moindre annonce de bonimenteur pour argent comptant et à
grimper au rideau, n’ont pas mordu longtemps aux appâts faisandés du
pauvre pêcheur Draghi.
En début d’après-midi, sitôt les annonces fumeuses de notre magicien,
les benêts succombaient un instant à la tentation de la grimpette
vertigineuse… pour aussitôt lourdement retomber en fin de journée :
-1,70 % dans la tronche du CAC 40 à la clôture.
Le Yéti
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