vendredi 3 juin 2016

Insurrection : pétages de plomb justifiés dans le microcosme médiatique en panique

ILLUSTRATIONPierrick Tillet         

Certains s’en offusquent, mais il y a pourtant toutes les raisons de s’en réjouir : les pétages de plomb en série dans la sphère médiatique mainstream témoignent du succès grandissant de l’insurrection et de la panique qui s’empare des éditocrates en sentant le vent tourner.

Daech et la CGT même combat !

Quelques exemples récents de cette panique, rien que pour rigoler :
  • Nathalie St Cricq, chef du service politique de France 2, qui après avoir conseillé en janvier 2015 de « repérer et traiter » ceux qui n’étaient pas Charlie, voit aujourd’hui dans le mouvement anti-loi Travail un complot révolutionnaire « bien or-ches-trée » par la CGT, malgré « une base rabougrie » ;

  • François Lenglet, “économiste” de plateau-télé, créant un incident diplomatique en accusant — à tort — le président bolivien Morales de corruption pour déstabiliser Jean-Luc Mélenchon ;

  • David Pujadas qui, dans la même émission et toujours dans la même perspective de déstabilisation, invite deux faux “Français moyens” pour apporter la contradiction à son invité (le boulanger attitré de l’Elysée et une “agricultrice”  de la FNSEA, ex-conseillère financière du groupe Bolloré ;

  • Yann Moix, dans l’émission de Ruquier, assimilant tous ceux qui s’en prennent au système capitaliste… à des antisémites !
  • Enfin, cerise sur le gâteau de l’imbécillité, François-Olivier Giesbert amalgamant dans la même menace “terroriste” contre l’intégrité du pays, Daech… et la CGT ! 
ILLUSTRATION

Chasser les marchands de propagande du temple médiatique

De fait, nos éditocrates en folie n’ont pas tout à fait tort de paniquer : une des premières choses à laquelle devra s’employer le mouvement insurrectionnel actuel sera bien de chasser sans pitié ces marchands de propagande du temple médiatique.
Ces imposteurs du journalisme brailleront au viol de la liberté d’expression, quand il s’agira précisément du contraire : rétablir une liberté d’expression pluraliste qu’ils ont confisquée au gré des intérêts de leurs maîtres, ces neuf milliardaires accaparant 90% des médias français. 


Photo : Pour Yann Moix, un anti-système est un antisémite.

Le Yéti



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