dimanche 10 juillet 2016

Barroso recruté : C’est la Goldman Sachs qui dirige l’Europe

635883900132594473-EPA-FILE-USA-ECONOMY-GOLDMAN-SACHS.jpgGilles Devers  

Après le Brexit et ses incertitudes en série, les banques européennes font dans leur froc, et Goldman Sachs International (GSI), une division de la Goldman Sachs basée à Londres, vient de recruter José Manuel Barroso, ex-président de la Commission européenne entre 2004 et 2014, en qualité de président non-exécutif.

Selon le Financial Times, Barroso va aider cette sympathique banque à gérer les conséquences du Brexit, avec la perspective – si Brexit il y a – de la délocalisation des banques de la City vers des terres européennes. Totale confusion des genres.
Barroso joue les ingénus : « Naturellement, je connais bien l'Union européenne et je connais relativement bien l'environnement britannique. Si mes conseils sont utiles dans ces circonstances, je suis prêt bien sûr prêt à y contribuer ».
Quand il était présidait la Commission, Barroso avait géré la grande crise financière causée par l’écroulement de la Goldman Sachs aux US, et les banques n’avaient pas eu trop à s’en plaindre. Et rappelez-vous la Goldman Sachs qui avait aidé la Grèce à magouiller ses chiffres pour rentrer dans l’Euro, avec les conséquences que l’on sait.
Goldman Sachs, maître de l’Europe depuis New York ? Elle a compté dans ses effectifs, Mario Monti, ex-Premier ministre italien et commissaire européen, Lucas Papademos, l'ex-Premier ministre grec, et Mario Draghi, actuel dirigeant de la Banque centrale européenne (BCE) et ancien gouverneur de la banque d’Italie. Autre recrue de marque, Anders Fogh Rasmussen qui avait été de 2009 à 2014 secrétaire général de l’Otan (sous commandement USA). Et maintenant Barroso...
On résume ? Laissez tomber les mythiques technocrates de Bruxelles… Laissez passer les pauvres qui ne menacent rien et demandent juste l’accueil et la protection de la vie… Et cantonnez votre énergie contre la mère maquerelle de la finance, la Goldman Sachs, celle qui vous ruine.

- Pas un mot pour notre héros qui avait pour principal ennemi le monde de la finance ?
- Quod anima sua requiescat in pace.

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