OK, deux fois le 49-3 pour imposer au peuple matraqué dans la rue la loi voulue par une poignée d’apparatchiks.
En
parodiant ce que Beaumarchais disait de la calomnie, parlons de la
colère qui va se maintenir cet été et exploser à la rentrée de septembre
après avoir mûri au soleil : « D’abord un bruit léger, rasant le sol
comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en
courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano
vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il
rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ;
puis tout à coup, on ne sait comment, vous voyez [la colère] se dresser,
siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil ; elle s’élance, étend son vol,
tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient,
grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel
de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ? »
Le Grand Soir
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