Netanyahou ne décolère pas après la résolution de l’UNESCO condamnant
les attaques israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem Est. Du
coup, il annonce un financement gouvernemental pour un nouveau projet
archéologique des colons de Jérusalem Est, et il se fait fort, par
ailleurs, de convaincre les membres de la commission "Patrimoine
mondial" de l’UNESCO de ne pas mettre la vieille ville de Jérusalem sur
la liste des sites en danger.
Les 21 membres du bureau exécutif de cette commission doivent se
réunir cette semaine. Ils comprennent les pays suivants : Angola,
Azerbadjian, Burkina Faso, Croatie, Cuba, Finlande, Indonésie, Jamaïque,
Kazakhstan, Koweit, Liban, Perou, Philippines, Pologne, Portugal,
République de Corée, Tunisie, Turquie, Tanzanie, Vietnam et Zimbabwe.
Les représentants de ces pays doivent se réunir à Paris du 24 au 26
octobre et le gouvernement a entrepris un lobbying intensif auprès d’eux
pour qu’ils ne votent pas le renouvellement de la résolution plaçant
Jérusalem et sa vieille ville dans la liste des sites du "Patrimoine
Mondial en Danger".
Ayant réussi à faire basculer le Mexique et hésiter le Brésil
concernant la résolution passée la semaine dernière, Netanyahou met la
pression sur tous les pays pour que Jérusalem soit considérée comme
appartenant à Israel, et ses sites comme l’Esplanade des Mosquées et la
Mosquée Al-Aqsa référés en tant que "Mont du Temple" et autres
appellations juives.
Et pour joindre le geste la parole, Netanyahou annonce encourager
financièrement les colons de Jérusalem Est (La fondation Ir David,
également connue sous le nom de Elad) qui se lancent de manière
parfaitement illégale dans un projet d’excavation dit "archéologique",
tout autour de la vieille ville.
Ce sont les mêmes qui gèrent le "Parc national de la cité de David",
site créé pour tenter de faire valoir une connexion entre le judaïsme et
Jérusalem, et qui revendiquent la "judaïsation de tout Jérusalem", par
le biais d’excavations, du "tourisme archéologique", et de l’expulsion
de Palestiniens, dont les maisons sont acquises par des colons juifs.
Elad s’est ainsi emparé de 25 immeubles du quartier de Silwan
(Jérusalem est) l’an dernier, la plus grosse "prise" répertoriée depuis
20 ans.
Cette organisation de colons n’a cessé, depuis le début des années
1990, de voler ainsi le patrimoine palestinien, de détruire des
antiquités islamiques, y compris un cimetière musulman ancien de
Jérusalem.
Mais pas de "gros mots" s’il vous plait ! Le "lobby sioniste"
n’existe pas, saut dans l’esprit malsain des antisémites, n’est-ce-pas ?
Source : Maan News Agency
CAPJPO-EuroPalestine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire