Aussi islamophobe soit-il, il en faudrait bien plus à l’Arabie
saoudite qu’un simple décret anti-immigration pour se fâcher
irrémédiablement avec son proche allié américain !
Nul courroux
royal à l’horizon, l’ère Trump a beau avoir démarré sur les chapeaux de
roues en ayant dans son viseur les musulmans, les relations entre la
monarchie wahhabite et la première puissance mondiale sont résolument au
beau fixe, consolidées par la belle récompense octroyée au prince
héritier Mohammed bin Nayef bin Abdulaziz al-Saoud.
Rien de tel
qu’une médaille remise vendredi, à Riyad, par Michael Pompeo, le
directeur de la CIA en personne, au vice-premier ministre et ministre de
l’Intérieur saoudien, lequel a été distingué pour son efficacité dans
la lutte anti-terroriste et la préservation de la paix, pour resserrer
des liens indéfectibles dans le vaste jeu de dupes de la géopolitique.
Se disant très « honoré », le prince héritier a rendu hommage à son
roi Salman bin Abdulaziz al-Saoud, grâce à qui « l’Arabie saoudite joue
un rôle clé dans l’éradication du terrorisme », tout en saluant les
efforts dans ce sens des forces de sécurité du royaume.
« Nous, si
Dieu le veut, continuerons à lutter contre le terrorisme et
l’extrémisme partout, et grâce à Dieu, nous avons réussi à déjouer
plusieurs complots terroristes », s’est-il félicité, avant de rassurer
son hôte de marque américain sur l’avenir du couple saoudo-américain qui
s’annonce radieux…
Point de divorce à l’horizon, bien au
contraire, Mohammed bin Nayef bin Abdulaziz al-Saoud n’a lu que de bons
présages dans un ciel sans nuages, au point de prédire un succès garanti
à « Notre relation historique avec les États-Unis qui continuera à
réussir ».
oumma.com
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