mercredi 19 avril 2017

Du non au référendum en mai 2005 à la victoire de Mélenchon en mai 2017.

Théophraste    

Quel rapport avec la victoire du non au référendum sur la Constitution Européenne (29 mai 2005) et l’élection de Jean-Luc Mélenchon à la présidence de la République (7 mai 2017) ?

En 2005 :
  • Dans Le Monde, le 6 mai 2005, Valéry Giscard d’Estaing avait prévenu : « C’est une bonne idée d’avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit oui. » (1).
  • La plupart des partis représentés au Parlement UMP, PS, UDF, PRG, Les Verts étaient pour le oui.
  • La plupart des médias militaient pour le oui. A la télé, les partisans du non avaient bénéficié de 29% du temps d’antenne contre 71% pour les partisans du oui (cf. Emission « Arrêt sur images », France 5, le 10 avril 2005.
  • Pendant 6 mois, et jusqu’à quelques jours avant le vote, les Instituts de sondage donnaient le oui vainqueur.
  • Les oracles prédisaient le pire (exemples) : « Si vous votez non, vous nous exposez à un risque de guerre. » (Pierre Lellouche, député UMP de Paris France 2, le 26 avril 2005). « Ceux qui font la fine bouche devant la Constitution européenne devraient avoir en mémoire les photos d’Auschwitz. » Jean-Marie Cavada (AFP, 22 janvier 2005).
En 2017.
En vrac (merci de trier et de compléter) : « Mélenchon : extrême-gauche, communiste, trotskiste, poutinien, chaviste, grognon, coléreux, ruine de l’économie, populiste, condamné à faire 11%, etc.). Et n’oubliez pas les chars cubano-chavistes sur les Champs-Elysées (2).

Théophraste R. (Billetiste engagé et honnête, dégoûté par les journalises objectifs et malhonnêtes).

(1) C’est comme les primaires du PS : « C’est une bonne idée, à condition que le vainqueur soit Valls. »

Le Grand Soir

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