Donc on y est...presque.
À deux pas d’entrer dans l’histoire.
De fracasser le réel assigné, d’ouvrir la voie du siècle et de sortir
de l’alternance toujours recommencée pour l’alternative enfin.
Et alors les peuples du monde soudain de regarder ces français culottés ou sans culotte, oser.
Oser l’insoumission plutôt que l’acceptation, la coopération plutôt
que la compétitivité, l’harmonie plutôt que le chaos, la politique
plutôt que la gestion.
Presque, à faire irruption sur la grande scène et alors à nouveau la
France universelle d’inventer un autre monde possible et de
réinterpréter le meilleur slogan qui soit : Liberté Egalité Fraternité.
Presque, contre les notables du confort moderne, la caste des
notaires de la pensée, des petits comptables de la petite histoire en
connivence qui ne savent pas compter, des pseudo pragmatiques au
réalisme macabre.
Je laisse aux tièdes à état d’âme, aux pinailleurs de la doctrine,
aux indignés professionnels de la profession, aux abonnés du votutile,
aux scrupuleux à vapeurs, aux effarouchés du détail, aux avachis du
dividende, aux abonnés du dilemme, aux couchés pas bouger, aux caniches
de salon, aux opportunistes accrochés au manche, aux timorés planqués
aigris, aux récidivistes du privilège et du mépris, à ceux qui prennent
leurs troubles digestifs pour des cas de conscience, aux managers de la
« gouvernance » renoncer d’avance.
Car pas se raconter d’histoire, demain le choix, entre faire l’histoire ou la regarder passer.
Surgir et donner le ton ou rester dans le rang, aligné, résigné.
Dimanche, enfin et depuis bien longtemps je vais voter pour :
rue-affre
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