Pépin
le Bref fut le premier souverain occidental à recevoir (en 751)
l’onction du sacre. La coutume a été conservée à travers les siècles,
même si elle a subi des modifications.
Comment ça se passe ?
La garde à cheval joue de la musique qui fait pleurer les gueux, rameutés par les médias qui promeuvent en boucle l’événement historique sur les étranges lucarnes.
Tenant par la main la future reine
Brigitte Trogneux de la Providence, le futur roi arrive sur le tapis
rouge du Palais de l’Elysée.
Dans un grand salon, l’ancien roi lui
remet l’épée du sacre et le grand Cordon de la Légion d’honneur. Il
l’entraîne ensuite dans son bureau (la Reine Brigitte Trogneux de la
Providence a filé dans ses appartements privés où, alignés, ses
domestiques vont lui être présentés), il va lui confier quelques secrets
de la République, dont le bouton de la force de frappe. Monsieur petite blague
ne peut s’empêcher de lui conseiller de ne pas le confondre avec le
bouton pour commander des pizzas. Sa majesté Macron 1er (Pédalo II comme
disent des gazettes de pouilleux, pue-la-sueur, sans-dents, illettrés bretons et alcooliques nordistes) rit poliment et l’on voit bien ses dents acérées.
1 500 chevau-légers assurent la sécurité du sacre. Tous les médias sont là. La reine s’est coincé les zygomatiques en position étirement vers les oreilles.
Le roi est pâle de bonheur. Ayant troqué ses habits de banquier contre
un costume de JFK, il a exigé que les invités n’arborent ni chapeau haut
de forme ni gros cigare. On pourrait croire que l’adversaire la finance n’est pas plus présent à ce sacre que la roture.
Pour
finir, Pédalo II est raccompagné jusqu’à sa voiture par Pédalo 1er qui
en profite pour lui raconter l’histoire de Toto qui dit à la
boulangère : « Vous avez de belles miches ». Mais le monarque
républicain ne rit pas, parce que l’instant doit rester solennel et
qu’il se demande où est passée Brigitte (elle donne des ordres pour que
soit percée une ouverture entre le bureau du roi et le sien).
Au même moment, une gazette clandestine est vendue dans les faubourgs avec un gros titre racoleur : « Nous feront-ils regretter Hollande et Trierweiler ? »
Théophraste Dernier (des derniers).
Le Grand Soir
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