Aïe, aïe, aïe, l’admirable marcheur Richard Ferrand victime d’un complot qui veut briser sa famille. Mais que fait donc la police ? Voici l’histoire.
Entre 1993 et 2012, Ferrand, membre du PS depuis 1980, était le directeur général des Mutuelles de Bretagne, qui fédèrent plusieurs mutuelles de santé bretonnes.
En
2011, la mutuelle décide d’ouvrir un centre de soins à Brest, et
cherche des locaux. Elle trouve un local rue Georges Sand, qui lui
convient pilepoil, est qui la propriété de la SCI Saca. La mutuelle va
donc être locataire de la Saca, tout va bien.
Mais, premier point, la gérante de la SCI Saca, et propriétaire des parts, est la compagne de l’excellent Richard Ferrand.
Deuxième
point, la SCI Saca n’existait pas encore quand la mutuelle a décidé de
devenir locataire. La SCI Saca a été enregistrée au greffe du tribunal
de commerce et a acquis les locaux après coup.
Troisième
point, la SCI a pu obtenir un prêt du Crédit agricole du Finistère
couvrant la globalité du prix et les frais de notaire, soit 402 000 €
sur quinze ans, les loyers escomptés couvrant la mensualité du prêt, ce
alors que la mutuelle finançait directement 184 000 € de travaux, somme
qui reste acquise au propriétaire selon les bases du droit de loyers.
Ferrand explique que c’était le prix du marché, donc tout va bien. Dis Ferrand, faut pas nous prendre que pour des cons.
Ta
Brigitte se retrouve avec un patrimoine de 586 000 € sans avoir versé
un centime, grâce aux loyers versés par la mutuelle et aux travaux
financés par la Mutuelle. Si la Mutuelle avait acheté elle-même le
local, au lieu de payer un loyer, elle aurait remboursé un prêt, et son
patrimoine se serait accru de 586 000 €. Tu piges ?
C’est
de la grosse magouille de bourrin, avec l’argent des mutualistes. Mais
comme c’est de l’argent privé, le porte-parole du gouvernement,
Christophe Castaner, affirme que ce n’est « ni délictuel ni pénal ». Admettons, je ne suis pas procureur.
Mais le prince n’avait-il pas annoncé qu’on passait au stade de la « moralisation de la vie politique »?
Alors
question : Ta compagne, sans payer un sou, se trouve propriétaire d’un
bien de 586 000 €, payé par les mutualistes, alors que la mutuelle, sans
dépenser plus, pouvait en être propriétaire. Moral ou non ? Démission ou non ?
Prochain épisode, on vous raconte comment le pur marcheur Collomb Gérard avait fait embaucher son fils comme cadre au syndicat des transports en commun de Lyon…
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