Contrairement à une idée reçue, les
élections législatives n’ont strictement rien de régional. La preuve en
est, les députés élus dans les circonscriptions locales forment ce qu’on
appelle la « représentation nationale ».
La campagne législative qui s’annonce ne saurait donc être que d’envergure nationale percutante.
Mettre le paquet !
Le porte-à-porte traditionnel effectué par les candidats au sein de
leur circonscription respective est certes indispensable, mais ne
saurait suffire à déclencher une vague d’adhésions susceptible
d’apporter une majorité nationale à la France insoumise
Jean-Luc Mélenchon a dit qu’il allait diriger lui-même la campagne
législative des Insoumis. Fort bien, mais à condition qu’il reprenne son
bâton de pèlerin en dépassant les particularismes régionaux.
Avec, je ne sais pas moi, trois ou quatre grandes manifestations
nationales, un ou deux coups d’hologramme, des interventions ciblées de
candidats régionaux sur des chaînes nationales… Le paquet, quoi !
L’enjeu est de taille : imposer à l’imposteur nommé “président”, quel qu’il soit, une cohabitation d’entrée de jeu.
Relancer la dynamique insoumise
La France insoumise a bien des atouts à présenter pour parvenir à remporter ce pari :
- un programme de gouvernement détaillé, l’Avenir en commun ;
- des candidats jeunes et tout droit sortis de la vraie vie, bien loin de la clique usée des politiciens professionnels qu’on se traîne depuis des années ;
- un refus des compromissions politiciennes avec le vieux monde d’avant (EELV, PCF…).
Les législatives auront lieu les 11 et 18 juin prochain. La France
insoumise a un mois pour relancer et amplifier la dynamique en sa
faveur. C’est possible.
Le Yéti
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