- D’abord - passage obligé - exprimez toute votre sympathie aux victimes (l’empathie feinte est très politiquement correcte en ce moment).
- Si
des Français figurent parmi ces victimes, ne manquez pas de le faire
savoir (lorsqu’on touche à un Français, on touche à toute la France,
n’est-ce pas ?).
- Organisez un soutien psychologique aux familles (le psychisme occidental est extrêmement fragile).
- Affirmez
toute votre détermination à ne pas céder (ne risquez pas l’embarras en
tentant de répondre « à quoi ? ». De toute façon, personne ne vous le
demande).
- Faites défiler des « spécialistes » dans les médias.
- Bombez
le torse et prenez l’air grave (ce n’est pas tous les jours que vous
avez l’occasion de vous faire passer pour quelqu’un d’intéressant)
- Annoncez un « renforcement des mesures » (sur lesquelles vous ne pouvez pas vous étendre, sécurité oblige).
- Mentionnez
« nos alliés » ou la « communauté internationale » ou même l’ONU
pendant que vous y êtes (positionnez-vous dans le consensus pour
esquiver toute critique de votre bilan).
- N’oubliez pas d’afficher « Je Suis Charlie » (une excellente couverture) avant de renforcer la censure.
- Bombardez un pays misérable pour montrer que vous en avez.
- Téléphonez à vos amis Saoudiens et Qataris pour les rassurer que vous ne confondez pas tous les musulmans avec les terroristes.
- Attendez le prochain attentat.
- Recommencez.
Viktor Dedaj - si t’as pas vu le film, j’te raconte pas la fin -
Le Grand Soir
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