« On
se demande souvent pourquoi les réactionnaires se fient à des traîtres,
qui ont suivi visiblement leur intérêt propre, et vont ingénument du
côté où on sait louer. Mais justement la trahison est une espèce de
garantie, si l’on ose dire ; car l’intérêt ne change point ; il n’est
pas tantôt ici, tantôt là ; il tire toujours à droite. En sorte que
celui qui a trahi le peuple apparaît comme dominé pour toujours par le
luxe, par la vie facile, par les éloges, par le salaire enfin de l’Homme
d’Etat. L’autre parti n’offre rien de pareil. Il n’y a donc point deux
tentations, il n’y en a qu’une. Il n’y a point deux espèces de trahison,
il n’y en a qu’une. Toute la faiblesse de n’importe quel homme le tire
du même côté. La pente est à droite » (Alain : « Propos sur le pouvoir »).
Toute
ressemblance avec Valls, Hue, Rugy, Placé, Collomb, Le Drian, Ferrand,
Delanoë, El Khomri, Pompili, Braouezec et des dizaines d’autres
macronistes ne serait pas une coïncidence mais une illustration de
l’analyse du philosophe.
Théophraste R. (Eleveur de crocodiles pour la mare du bas de la pente à droite).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire