En 2012, Benoît Hamon précisait la mission de la gauche socialiste en soutien au candidat Hollande : « On lui assure un flanc gauche qui évite que certains électeurs se tournent vers Mélenchon. » ICI.
En
mai 2017, bon petit soldat d’un PS déconsidéré et rejeté, il pilonna le
candidat Mélenchon et il fit perdre la France Insoumise représentée par
un « Dictateur » (dixit Hollande) « fasciné par Poutine » (dixit Hamon).
En juin 2017, mission accomplie, il quitte un PS disloqué en osant : « Je ne suis pas là pour être fidèle à un appareil ».
Benoît, vous avez raté votre rendez-vous avec l’Histoire en ne prononçant pas ces mots le mois d’avant.
Il
créé à présent un Mouvement qui est un PS ripoliné. Il persiste à s’en
prendre au seul qui pouvait nous éviter Macron. Il insinue, à peine
défroqué, que le courant « populiste » de J-L Mélenchon crée des « ponts intellectuels, des passerelles démocratiques » avec l’extrême droite.
Puis,
chemise ouverte et tous poils dehors, il ironise virilement sur le
refus circonstancié (peu jauressien, déplore-t-il) des élus Insoumis de
porter la cravate.
Par les méthodes et le culot, il y a chez Benoit Hamon 2017 du Manuel Valls 2012 avec son « Le changement, c’est maintenant. » ICI à 0mn37.
Théophraste R. (Dénonciateur de la promesse : « Demain on rase gratis. » Inventeur du slogan : « Cambadélis, Hollande et Valls, sortez du poitrail velu et décravaté de Benoît ! »).
Le Grand Soir
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